Var : un bailleur HLM réclame 32 000 euros à une femme victime de violences conjugales avant de se rétracter
Selon France Bleu Provence, son ex-compagnon avait tenté de l'assassiner dans la rue en décembre 2018. Elle avait alors demandé la désolidarisation du bail qui n'a jamais été enregistrée.
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Le bailleur HLM Batigère a annulé mardi 12 octobre la dette de 32 000 euros d’une Toulonnaise victime de violences conjugales, selon les informations révélées par France Bleu Provence. Cette femme de 44 ans était en effet sommée de rembourser les loyers impayés de son ex-compagnon, qui a tenté de l’assassiner dans la rue en décembre 2018, en lui assénant au moins 59 coups de couteau, alors qu’elle avait demandé par lettre recommandée à être désolidarisée du bail dès le mois de mars 2018. Date à laquelle elle avait également fui le logement pour se protéger des violences conjugales.
"C'est être victime une seconde fois", témoignait auprès de France Bleu Provence cette femme dimanche 10 octobre, se disant "désemparée et en colère". "Quand on est victime de violences, on ne devrait pas avoir autant de pression et de problématiques à gérer." Cette mère de trois enfants avait fait appel à des avocats pour régler ce litige, armée de la lettre de l'époque et de l'accusé de réception du courrier. "Cette lettre était un symbole pour moi (...) la première chose concrète de ma vie sans lui", dit-elle.
"Elle n’est plus redevable de quoi que ce soit auprès de notre société"
Pour son avocate, Me Laurie Franchitto, cette dette était vécue comme "de nouvelles violences psychologiques qui exacerbent la douleur et aggravent le syndrome de stress post-traumatique déjà très aigu".
"La dette va être effacée pour madame", a finalement annoncé Batigère à France Bleu Provence mardi. "Elle n’est plus redevable de quoi que ce soit auprès de notre société. La situation est suffisamment grave et particulière pour qu’on agisse le plus rapidement possible." La demande de désolidarisation n’avait pas été enregistrée, justifie le bailleur. L’homme, condamné à 25 ans de prison pour tentative d'assassinat en première instance (et qui a fait appel), devra désormais régler la dette puisqu'il est toujours locataire malgré sa détention.
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