Féminicide de Mérignac : le directeur zonal de la sécurité publique va recevoir un blâme, sept policiers convoqués en conseil de discipline
Après le meurtre de Chahinez par son mari en mai à Mérignac (Gironde), un responsable de la police locale va être sanctionné, a-t-on appris mercredi. Sept de ses collègues sont convoqués en conseli de discipline.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/10/27/php7Q9V6W.jpg)
Plus de cinq mois après le meurtre de Chahinez Daoud, une femme de 31 ans brûlée vive par son mari en pleine rue à Mérignac (Gironde), le directeur zonal de la sécurité publique (DZSP) du Sud-Ouest va recevoir un blâme et sept autres policiers sont convoqués en conseil de discipline dans les prochaines semaines, a appris franceinfo de source proche du dossier. Ces décisions ont été prises par le Directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux
Tous impliqués dans des erreurs d'appréciation
Les sept policiers convoqués sont tous impliqués, à différents niveaux, dans les erreurs d'appréciation qui ont conduit à la mort de la mère de famille. En effet, Chahinez Daoud avait déposé plainte contre son mari pour violences un mois et demi avant d'être tuée, en mars. Son conjoint avait déjà été condamné à de la prison pour des violences conjugales.
Il s'agit de deux commissaires, dont le directeur départemental de la sécurité publique en Gironde, de deux commandants, d'un major, d'un brigadier-chef et du gardien de la paix qui avait recueilli la plainte de la victime en mars et qui avait été lui-même condamné pour violences conjugales en février.
Des décisions plus sévères que les recommandations
Avec ces différentes décisions disciplinaires, le DGPN s'est montré plus sévère que les recommandations de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui avait seulement proposé des sanctions directes envers les sept policiers et blanchi le DZSP. Les convocations en conseil de discipline sont plus sévères car ce conseil peut prendre des sanctions plus larges, allant du simple avertissement à la révocation totale.
Ce sera le deuxième conseil de discipline du gardien de la paix qui a recueilli la plainte. Il est en effet déjà passé en conseil de discipline au début du mois de septembre, concernant sa condamnation pour violences conjugales. Le conseil a proposé une sanction d'un an d'exclusion temporaire de ses fonctions et d'un an d'exclusion avec sursis. Le DGPN doit encore confirmer cette sanction.
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter