"Balance ton bar" : un rassemblement à Bruxelles pour dénoncer les violences sexuelles dans le monde de la nuit
Ce mouvement a été déclenché après plusieurs agressions sexuelles dans des bars d'un quartier étudiant bruxellois.
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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Bruxelles (Belgique), vendredi 12 novembre, après qu'un collectif féministe a appelé à une soirée de boycott des bars et discothèques, accusant ce secteur d'inaction face aux agressions sexuelles. "Patrons de bars, devons-nous vraiment nous attaquer à vos portefeuilles pour nous faire entendre ?" a lancé au micro Maité, l'une des organisatrices du mouvement Balance ton bar, devant l'assistance rassemblée dans le centre de la capitale belge.
Elle s'est félicitée de la "libération de la parole", face à la vague de témoignages publiés sur Instagram depuis un mois, et de l'ampleur du mouvement. Ce dernier a essaimé en France et touche aussi le Royaume-Uni. Il a été déclenché en Belgique après plusieurs agressions sexuelles dans des bars d'un quartier étudiant bruxellois. Certaines femmes soupçonnent leur agresseur, barman ou membre du personnel, de les avoir droguées à leur insu (en glissant des substances dans leur verre) avant de passer à l'acte.
Elles veulent faire "sanctionner systématiquement les établissements problématiques"
"Y en a marre des patrons des bars qui disent 'On savait pas'", a dénoncé la militante féministe française Anna Toumazoff, présente au rassemblement. "Les bars à qui ? Les bars à nous", "Victime, on te croit ! Violeur, on te voit !" scandaient les manifestants, en majorité des femmes, qui portaient des pancartes appelant à "sonner le glas du patriarcat". "Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes, et radicales, et en colère", chantait aussi la foule entre deux interventions publiques. Plusieurs victimes ont pris la parole pour raconter leur agression.
Le collectif Union féministe inclusive autogérée (Ufia), à l'origine du rassemblement et de l'appel au boycott, a écrit aux bourgmestres (maires) de la région de Bruxelles. Il réclame notamment que les autorités puissent "identifier, ficher et sanctionner systématiquement les établissements et membres du personnel problématiques" dès qu'un signalement de violences sexuelles leur est fourni.
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