: Vidéo "Je dois tout à l'école de la République", affirme le président du Louvre qu'il a découvert avec sa classe de sixième
Jean-Luc Martinez est à la tête du musée le plus fréquenté au monde. Il l’a découvert quand il avait onze ans à l’occasion d’une sortie scolaire. "Comme beaucoup de petits banlieusards, je ne venais jamais à Paris", dit-il. Cette visite a changé sa vie… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 21 septembre 2019.
C’est avec sa classe de sixième que Jean-Luc Martinez, 55 ans, a pour la première fois visité le musée du Louvre, dont il est le président depuis 2013. Ce diplômé de l’Ecole du Louvre, agrégé d’histoire, était un enfant intimidé par le lieu. Sa mère était concierge et son père postier : "Moi, je dois tout à l’école de la République. Je vivais à Rosny-sous-Bois dans une cité HLM du 93, où tout était récent, datait des années 1970."
"J’avais ce goût un peu pour l’histoire et les choses anciennes. Comme beaucoup de petits banlieusards, je ne venais jamais à Paris. Donc y venir avec l’école et aller au musée, c’était en soi un événement… Je me souviens très bien de l’escalier avec la Victoire de Samothrace. C’était très impressionnant", témoigne pour le magazine "13h15 le dimanche" (replay) le dirigeant du musée le plus fréquenté aujourd’hui au monde avec 10 millions de visiteurs en 2018.
"Je voudrais que d’autres vivent cette expérience"
"Je me rappelle aussi que mon professeur d’histoire avait réservé une conférence dans les salles du département des antiquités égyptiennes. Je me souviens du jour où, à onze ans, je me suis assis devant les statues de la déesse Sekhmet au corps féminin et à tête de lionne un peu agressive. On nous avait raconté l’histoire des origines du monde selon les Egyptiens et j’avais adoré", dit Jean-Luc Martinez qui veut rendre le musée du Louvre "plus généreux, plus lisible et plus accessible".
"Cela dit aussi l’importance de notre métier, on est là aussi pour raconter des histoires aux gens, les initier, les introduire dans un monde qui n’est pas le leur. Et je pense qu’ils viennent au musée aussi pour ça. Si j’ai choisi ce métier, c’est parce que les œuvres d’art, ce palais, ont changé ma vie. Et je voudrais que d’autres vivent cette expérience. Ici, on gagne une forme de richesse. Vous pouvez venir faire votre petit Louvre à vous. C’est ça qui fait la modernité d’un musée d’art ancien", précise ce membre du corps des conservateurs du patrimoine.
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