Solidarité : l'opération "24 heures civiques" pour "tisser du lien avec l'autre" espère atteindre "cinq millions de volontaires dans dix ans", selon son fondateur

Cette deuxième édition a commencé samedi un peu partout en France. Chaque Français peut s'inscrire sur le site officiel et "dire ce qu’il a envie de faire. Ça peut être d’aller promener une mamie âgée, aider un jeune à faire ses devoirs, aider la mairie ou le département à nettoyer les berges", détaille Atanase Périfan, dimanche sur franceinfo.

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Un panneau décrivant le principe de l'Heure civique, le 13 mars 2025 à Paris. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
Un panneau décrivant le principe de l'Heure civique, le 13 mars 2025 à Paris. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

L'opération "24 heures civiques" pour "tisser du lien avec l'autre" espère atteindre "cinq millions de volontaires dans dix ans" selon son fondateur Atanase Périfan, invité de franceinfo dimanche 19 octobre. 

Jeux de société en Ehpad, nettoyage de tombes avant la Toussaint... L'opération a déjà dépassé samedi les "100 000" heures civiques, assure Atanase Périfan, qui est également à l'origine de la Fête des voisins. Le principe est de donner une heure de son temps pour des actions de solidarité. "Le modèle social est fragilisé, l’institution ne peut pas être partout, et il y a des gisements de générosité chez les gens", décrit-il.  
 
Après le "magnifique élan de solidarité pendant le Covid", Atanase Périfan s’est demandé "comment relancer cet élan qui s’est un peu ralenti. On voit que les gens ont envie de faire, il faut qu’on les sollicite". L’initiative de l'Heure civique est née dans le 17e arrondissement de Paris en 2021, avant de s’étendre à plusieurs départements : la Mayenne, la Charente-Maritime, le Finistère, la Vendée et le Val-de-Marne.

"On a tous besoin de se sentir utile"

Avec cette nouvelle édition des "24 heures civiques", cette fois "on part sur toute la France", assure Atanase Périfan. Chaque Français peut s'inscrire sur le site officiel et "dire ce qu’il a envie de faire. Ça peut être d’aller promener une mamie âgée, aider un jeune à faire ses devoirs, aider la mairie ou le département à nettoyer les berges ou à monter une action, des choses extrêmement simples. Une heure par mois, on peut tous le faire, c’est simple", assure-t-il. 
 
En fait, cette heure civique est un "prétexte", "c’est un cœur à cœur avec l’autre", un "geste de solidarité pour tisser du lien avec l’autre. On a tous besoin de se sentir utile dans cette société", ajoute Atanase Périfan. C'est aussi "la première marche de l’engagement citoyen". Il invite donc les mairies et les collectivités territoriales à être partenaires de l’opération, pour une "complémentarité" avec les services publics. Son objectif est "super ambitieux" : "Dans dix ans, on veut cinq millions de volontaires dans l'Heure civique", conclut-il.  

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