Sécurité routière : une minorité "d'abrutis et de délinquants ont décidé de transformer la route en champ de bataille", s'insurge le délégué général de 40 millions d'automobilistes

"Il n'y a plus suffisamment de forces de l'ordre par rapport à la violence de notre société", déplore Pierre Chasseray, mercredi sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
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Un cycliste sur une bande cyclable, le long d'une file de voitures, le 21 janvier 2020 à Paris. Image d'illustration. (AURELIEN ACCART / FRANCEINFO)
Un cycliste sur une bande cyclable, le long d'une file de voitures, le 21 janvier 2020 à Paris. Image d'illustration. (AURELIEN ACCART / FRANCEINFO)

La majorité des automobilistes sont "victimes" d'une minorité "d'abrutis et de délinquants qui ont décidé de transformer la route en champ de bataille", s'insurge mercredi 15 octobre sur franceinfo Pierre Chasseray, le délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes. La Sécurité routière lance mercredi une campagne baptisée "Priorité au respect" contre l'agressivité au volant, un an après la mort du cycliste Paul Varry à Paris, écrasé par un automobiliste après une altercation.

"Je suis glacé" par la part d'automobilistes prêts à descendre de leur véhicule pour s'expliquer, confie Pierre Chasseray. Ils sont 13% dans ce cas, selon une étude Ipsos de mai 2025. "C'est le symbole d'une société qui est en train de se déliter avec des actes de violences qui sont devenus des actes du quotidien", regrette-t-il.

Il faut "une justice qui soit forte"

"La violence existe sur tous les modes de transport", affirme le délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes. "On a des gens sur des vélos, […] sur des trottinettes, […] en voiture qui sont extrêmement agressifs, et cette proportion est la même", selon lui. "Aujourd'hui on a troqué la sécurité, on a tout confié à des caméras de vidéosurveillance et surtout à des radars, mais il n'y a plus suffisamment de forces de l'ordre par rapport à la violence de notre société", déclare Pierre Chasseray. 

Il plaide pour "une justice qui soit forte". "Il va falloir des forces de l'ordre qui soient présentes et il va falloir traquer ces gens qui pourrissent la vie des 40 millions d'automobilistes qui ont décidé de respecter les règles au quotidien", lance-t-il.

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