Pont de l'Ascension : la déléguée interministérielle à la sécurité routière appelle à la vigilance sur le port de la ceinture de sécurité, notamment pour les enfants

Florence Guillaume rappelle que "pour les enfants de 0 à 13 ans, un enfant sur cinq décédé dans un accident en voiture n’était pas attaché". Une campagne de prévention doit être lancée le 1er juin.

Article rédigé par franceinfo
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La ceinture de sécurité est obligatoire à tout âge en France, depuis 1973. (THOMAS SAMSON / AFP)
La ceinture de sécurité est obligatoire à tout âge en France, depuis 1973. (THOMAS SAMSON / AFP)

A l’approche du week-end de l’Ascension, alors que Bison Futé prévoit une circulation "extrêmement difficile", la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume, lance, mercredi 28 mai, sur franceinfo, un appel à la vigilance et rappelle l’importance cruciale de la ceinture de sécurité, notamment pour les enfants. "On a à peu près un quart de l’ensemble des tués qui ne portaient pas la ceinture", précise-t-elle. Les chiffres de la mortalité routière restent préoccupants. Selon les dernières données de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 3 190 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises en 2024, dont une part significative aurait pu être évitée grâce au port de la ceinture.

Le 1er juin, pour la Journée mondiale des parents, la sécurité routière dévoilera une nouvelle campagne de sensibilisation. Les enfants restent particulièrement vulnérables. "Pour les enfants de 0 à 13 ans, un enfant sur cinq décédé dans un accident en voiture n’était pas attaché", insiste la déléguée. Elle rappelle la violence des chocs, même à faible allure : "Un choc, même à 50 km/h, ça équivaut à une chute d’un immeuble de quatre étages. C’est extrêmement violent, on ne se rend pas forcément compte. On n’imagine pas que même avec une petite vitesse, vous êtes projetés."

"On ne négocie pas avec la sécurité"

La prévention reste donc essentielle, souligne Florence Guillaume. "C’est aussi l’art de la répétition. Il faut que boucler sa ceinture devienne un automatisme. Il faut que les parents soient vraiment attentifs à bien attacher leurs enfants à l’arrière et surtout, on ne négocie pas avec la sécurité tout simplement."

La vigilance doit également s’étendre aux autocars. "C’est indispensable. Si vous avez un glissement du car, dès lors que le car risque de se coucher, vous allez être projeté sur le côté et vous allez vous entasser si vous n’avez pas la ceinture", prévient-elle. On observe que les jeunes enfants sont généralement bien attachés dans les autocars, mais que ce réflexe tend à s’estomper à mesure qu’ils grandissent.

Pour ce week-end de l’Ascension, les forces de l’ordre prévoient "beaucoup de contrôles", avec "une attention particulière sur les ceintures".

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