Routes secondaires à 80 km/h : Edouard Philippe affirme qu'il "assume" ses responsabilités et "l'impopularité qui va avec"
Le Premier ministre a déclaré vendredi sur France Bleu Berry que "si nous voulons faire baisser significativement le nombre de morts ou le nombre de blessés graves, il faut baisser cette vitesse".
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À propos de l'abaissement de la vitesse maximale à 80km/h sur les routes du réseau secondaire, "il faut que l'État assume ses responsabilités, je les assume et j'assume l'impopularité qui va avec", a déclaré Edouard Philippe vendredi 4 mai sur France Bleu Berry. Le Premier ministre a estimé que "si nous voulons faire baisser significativement le nombre de morts ou le nombre de blessés graves, il faut baisser cette vitesse".
"Contraindre un peu la liberté des Français"
Il a rappelé que la France comptait "3 600 morts tous les ans sur les routes, 72 000 blessés dont 25 000 blessés graves", avant d'ajouter qu'"on a réussi à faire baisser le nombre de morts et de blessés graves sur les routes françaises depuis 15 ans ou 20 ans." Edouard Philippe a reconnu que l'État l'a fait "à chaque fois avec des mesures qui venaient contraindre un peu la liberté des Français." "En les obligeant à porter une ceinture, en les obligeant à rouler moins soit sur les autoroutes, soit sur les nationales, en les obligeant à rouler moins vite en ville."
Par ailleurs, interrogé sur l'idée de laisser aux présidents de conseils départementaux la possibilité de trancher sur la vitesse maximale sur leur territoire, le Premier ministre a laissé entendre que les élus ne le souhaitaient pas forcément.
Il se trouve que depuis plusieurs semaines, à chaque fois que je vois un président de conseil départemental, pas en public, en tête à tête, les yeux dans les yeux, je lui dis 'est-ce que vous voulez vraiment que l'État dise la vitesse c'est 80 mais si vous voulez vous pouvez passer à 90 et vous expliquerez pourquoi', à chaque fois, ils me disent 'prenez votre décision, peut-être qu'on la critiquera, mais prenez la' et c'est normal.
Le Premier ministre Edouard Philippeà France Bleu Berry
Edouard Philippe a enfin rapelé que "l'intégralité des amendes qui pourraient être perçues dans le cadre des dépassements de vitesse autorisée, sera versée aux établissements hospitaliers, aux établissements médico-sociaux qui s'occupent de ceux qui ont été victimes d'accidents".
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