"Je suis fier de notre armée" : les Russes préparent les célébrations du "Jour de la Victoire" avec la guerre en Ukraine dans tous les esprits
De nombreux Russes ainsi que des personnalités politiques sont attendues à Moscou à l'occasion de la fête patriotique des commémorations de la victoire contre l'Allemagne nazie le 9 mai.
La trêve va-t-elle être respectée ? Un cessez-le-feu de trois jours avec l'Ukraine, ordonnée de façon unilatérale par le président russe Vladimir Poutine à l'occasion des commémorations de la victoire contre l'Allemagne nazie le 9 mai, est entrée en vigueur jeudi 8 mai à 0h01.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré pour sa part que, 80 ans après la victoire sur l'Allemagne nazie, que "le mal" russe devait "être combattu, ensemble avec détermination, avec force", dans une allocution publiée sur les réseaux sociaux, se tournant face caméra, dans le centre-ville de Kiev, après plus de trois ans d'invasion des troupes de Moscou qui a fait des dizaines de milliers de morts.
"Je veux montrer à mon enfant qui nous protège"
Ce cessez-le-feu doit durer jusqu'à samedi soir, après les commémorations de la victoire sur l'Allemagne nazie, pour lesquels le Kremlin a prévu de grandes célébrations, notamment à Moscou. Une vingtaine de personnalités, dont les présidents chinois Xi Jinping, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et vénézuélien Nicolas Maduro sont attendus aux côtés de Vladimir Poutine sur la Place Rouge. Le pouvoir russe a depuis longtemps transformé cette commémoration en célébration patriotique et de nombreux russes répondent présents.
Les répétitions de ce défilé dans les rues de Moscou ont débuté depuis déjà une dizaine de jours attirant beaucoup de monde le long des grandes avenues de la capitale russe. Comme Nikokai, venu en famille, qui applaudit les blindés : "Je suis fier de notre armée et je veux montrer à mon enfant qui nous protège". Il n'est en effet pas rare de voir beaucoup d'enfants le long du défilé, parfois en costume militaire d'époque. "J'attends les tanks. Je suis allé avec ma classe les voir au musée. Et maintenant, je veux les voir en vrai !", s'enthousiasme Fedor, 6 ans.
"Pour ne pas oublier"
Clou du spectacle : le T34, ce char myhtique de la Seconde Guerre mondiale que tout le monde connaît ici. "J'aime les défilés. Les blindés sont beaux et les colonnes en marche, c'est une forme d'art. J'ai 18 ans et je veux m'engager dans l'armée. Il me semble important que les forces armées aillent au contact des gens", assure Egor.
Si ce défilé est une commémoration du passé, la guerre en Ukraine est pourtant dans tous les esprits. "Tous les ans, nous venons voir le défilé pour ne pas oublier, pour que cela ne se répète pas, comme ce qui se passe en Ukraine en ce moment avec les néo-nazis. Et pour que nos enfants ne commettent pas les mêmes erreurs", avance Natalia, venue avec son fils. Des soldats de l'"opération spéciale", la désignation du Kremlin pour parler de la guerre avec Kiev, défileront justement vendredi, sur la Place rouge.
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