Orne : le détenu qui avait retenu deux surveillants en otage à la prison de Condé-sur-Sarthe s'est rendu
L'un des otages a été blessé à un œil, l'autre a été libéré mardi à la mi-journée, précise le ministère de la Justice.
Prise d'otages terminée. Le détenu de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) qui avait retenu deux surveillants mardi 5 octobre dans la matinée "s'est rendu", a annoncé sur Twitter le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux, qui a félicité les équipes d'intervention pour "ce dénouement rapide", a annoncé qu'il se rendrait sur place dans l'après-midi.
Un des deux surveillants a été blessé à l'œil. L'autre otage, une surveillante, a été libérée sans être blessée, a fait savoir la Chancellerie à la mi-journée. Elle a été prise en charge par les services de sécurité mobilisés après avoir été retenue depuis 10h15.
La surveillante est "physiquement indemne" et a été "immédiatement prise en charge par une cellule psychologique" et le surveillant, "choqué, est pris en charge par un médecin et un psychologue", précise le ministère de la Justice dans un nouveau communiqué.
Condamné à perpétuité en 2013
Selon une source proche de l'enquête, le détenu, décrit comme ultra violent et très instable, demandait une remise de peine. Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour viol, tentative de meurtre et actes de barbarie pour des faits commis en 2013 à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, mais a aussi été condamné à six mois de prison supplémentaires pour violences et menaces sur deux surveillants à la prison de Bois-d'Arcy, dans les Yvelines, en 2018. Son casier judiciaire mentionne 25 condamnations.
Le détenu a été placé en garde à vue pour séquestration et violences avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique, a appris franceinfo auprès du procureur de la République d'Alençon, François Coudert. La police judiciaire de Caen et le commissariat de police d'Alençon sont co-saisis de l'enquête, précise le procureur.
C'est dans cette même prison de Condé-sur-Sarthe que deux surveillants avaient été gravement blessés en mars 2019 par un détenu suivi pour radicalisation. L'épouse de ce détenu avait été tuée lors de l'intervention du Raid.
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