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Hérault : deux trafiquants de drogue présumés libérés à cause d'un manque de personnel pénitentiaire

Les deux hommes ont été remis en liberté en ce début de semaine à cause d'un manque de personnel pour les transférer de la prison de Béziers (Hérault), où ils étaient incarcérés, au tribunal de Narbonne (Aude), rapporte France Bleu Hérault.

franceinfo

Radio France

Publié le 28/02/2019 19:52

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L'entrée du centre pénitentiaire de Béziers (Hérault), le 17 novembre 2009. (PASCAL GUYOT / AFP) — L'entrée du centre pénitentiaire de Béziers (Hérault), le 17 novembre 2009. (PASCAL GUYOT / AFP)

Le jour du transfert des deux trafiquants de drogue présumés, depuis la prison de Béziers (Hérault) vers le tribunal de Narbonne (Aude), toutes les équipes du service pénitentiaire étaient mobilisées, raconte France Bleu Hérault, jeudi 28 février. En ce début de semaine, il n'y avait donc personne pour conduire les deux prévenus pour leur procès en comparution immédiate après leur arrestation la semaine précédente sur l'autoroute A9 avec 26 kilos de résine de cannabis. La justice n'a donc pas pu statuer sur leur maintien en détention ou sur leur remise en liberté. Il a donc fallu les libérer, sans quoi leur incarcération aurait été considérée comme arbitraire.

Ce problème ne pourra se résoudre que si les effectifs nécessaires sont donnés sur les pôles régionaux d'extractions judiciaires.

Thomas Jacquot
syndicaliste à l'UFAP-UNSA
à France Bleu Hérault

Cette remise en liberté causée par un manque de personnel ne serait pas exceptionnelle si l'on en croit les syndicats pénitentiaires, interrogés par France Bleu Hérault. "On a créé 1 700 emplois là où il en aurait fallu 3 000", explique Thomas Jacquot. Le syndicaliste de l'UFAP-UNSA ne "veut pas dire que c'est régulier, mais il arrive parfois, même plus que parfois, que des détenus ne soient pas présentés faute d'effectifs".

Depuis 2001, les transferts de détenus ne sont plus du ressort de la police ou de la gendarmerie, mais de celui des surveillants de prison.