Près d'un parent sur dix confie regretter le prénom qu'il a donné à son enfant
Près d'un tiers des Français reconnaît avoir déjà jugé sur son prénom une personne qu'ils ne connaissaient pas, d'après une enquête Flashs pour l'organisme de formation IRSS, dévoilé mercredi par ici (ex-France Bleu).
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Goûts personnels, héritage familial, influence de la société… Les critères de choix du prénom d'un enfant sont inépuisables. Et pourtant, une fois le prénom attribué, il est rare d'en changer. Si 93% des Français affirment aimer leur prénom, 8% des parents regrettent celui qu'ils ont donné à leur enfant, d'après une enquête réalisée par Flashs pour IRSS (un organisme de formation aux métiers du sport, de la santé, du social et de la petite enfance), dévoilé par ici (ex-France Bleu), mercredi 26 février.
Parmi les 93% de Français qui disent aimer leur prénom, 48% disent l'aimer "beaucoup". Sur les 7% qui n'aiment pas leur prénom, 1% des interrogés vont jusqu'à dire qu'ils le "détestent". L'adjectif le plus employé par les Français interrogés pour qualifier leur prénom est "banal" (27%). Vient ensuite "original" (20%) puis "élégant" (19%) et "vieillot" (14%).
Plus surprenant, près d'un parent sur dix confie regretter le prénom qu'il a donné à son enfant, selon cette enquête. Si 3% d'entre eux n'étaient déjà pas convaincus au moment de le donner, 5% assurent que ce sentiment de regret est apparu avec le temps. Parmi ces parents qui regrettent, 50% ont déjà envisagé de changer légalement le prénom en question.
Plus de 30% des parents ont privilégié une prononciation simple et claire
Parmi les critères de choix du prénom de leur enfant, 33% des parents ont privilégié une prononciation simple et claire, 32% ont opté pour un prénom qui ne prête pas à des moqueries et 31% ont fait le choix d'un prénom original. Le cercle intime joue aussi un rôle important : 26% des parents ont choisi un prénom qui plairait à toute la famille et 11% ont respecté une tradition familiale. Enfin, 7% des parents ont pris le soin d'éviter de donner à leur enfant le prénom d'un ou d'une ex-partenaire.
Interrogés sur l'encadrement légal du choix des prénoms, 58% des Français estiment qu'il est important de maintenir un certain contrôle pour protéger l'intérêt de l'enfant. Près de 20% voudraient, au contraire, laisser une totale liberté aux parents.
Plus de 20% des Français déclarent avoir déjà été moqués pour leur prénom
Le prénom fait parfois l'objet de moqueries. 21% des Français interrogés disent avoir déjà été moqués pour leur prénom. Pour 16% d'entre eux, les moqueries ont eu lieu pendant l'enfance, à l'école par exemple. Pour les 5% restants, elles perdurent encore à l'âge adulte.
Souvent considéré comme un marqueur social, le prénom entraîne parfois des jugements. Près d'un tiers des Français (27%) reconnaît, d'ailleurs, avoir déjà jugé sur son prénom une personne qu'ils ne connaissaient pas.
Selon l'enquête, 7% des répondants ont déjà reproché à leurs parents le prénom qui leur a été donné et 11% ne l'ont pas fait mais ont songé à le faire. Plus de 10% des Français interrogés ont même déjà utilisé un autre prénom que le leur.
Méthodologie : Enquête réalisée par Flashs pour IRSS.fr du 21 au 28 janvier 2025 par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un panel de 2,000 Français et Françaises (dont 1 337 parents) âgé(e)s de 18 ans et plus, représentatif de la population française.
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