Pour loger les policiers en Île-de-France, la préfecture lance un appel aux propriétaires privés
La préfecture de police de Paris invite les propriétaires franciliens à louer leur logement à des fonctionnaires.
Mardi 9 avril, la préfecture de police de Paris a publié un appel pour le moins étonnant sur son compte X. Les propriétaires d'un logement en Île-de-France qui souhaitent louer leur bien à des fonctionnaires de police sont invités à se manifester. Si l'appel intervient à quelques semaines du début des Jeux olympiques, la préfecture assure que "cette campagne n'a aucun lien avec les grands événements."
La préfecture de police dispose en effet, depuis plusieurs années, d'un "bureau du logement" qui répertorie les offres de biens à la location en Île-de-France à destination des agents de la préfecture et du ministère de l'Intérieur. Ce registre permet ainsi d'aider les 43 000 agents - dont 27 000 policiers - et notamment ceux nouvellement affectés, à se loger en région parisienne. Cela participe, précise la préfecture, à "attirer et à stabiliser les policiers dans l'agglomération."
"Un effort sur le montant du loyer"
Régulièrement, des campagnes d'information sont effectuées afin de compléter l'offre qui comporte essentiellement des logements sociaux. Ainsi, depuis plusieurs années, pour répondre aux difficultés du logement en région parisienne, le bureau du logement fait appel à des propriétaires privés. Les offres concernent des appartements "avec des baux d'habitation classique et non de quelques mois", précise la préfecture.
En effet, sur le formulaire d'inscription que franceinfo a consulté, il est indiqué que les baux sont "d’une durée de un an - pour un logement meublé - ou trois ans - pour un logement vide - conformément à la loi du 6 Juillet 1989." Sur son site internet, la préfecture précise que la location à un agent de la préfecture de police "permet de bénéficier d'avantages." Le propriétaire bénéficie, par exemple, de la garantie du paiement des loyers puisque la préfecture se porte garante. Par ailleurs, aucun frais de dossier ne lui est demandé. En contrepartie, la préfecture reconnaît "qu'un effort sur le montant du loyer" est demandé.
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