Il n'existe pas d'augmentation du risque de cancer pour les enfants nés d'une PMA, selon une étude
Les scientifiques se sont penchés depuis plusieurs années les risques de cancers des enfants nés d'une procréation médicalement assistée, selon une étude que France Inter a pu consulter.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/05/03/pma-6634121e5f27d364079525.jpg)
Il n'y a pas d'augmentation du risque de cancer pour les enfants nés d'une Procréation médicalement assistée (PMA), révèle une étude publiée vendredi 3 mai dans la revue Journal of the American Medical Association (Jama) et que France Inter a pu consulter. Cette étude a été menée par l'Inserm et par le groupement d'intérêt scientifique Epi-Phare, constitué par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie.
Les scientifiques étudient depuis plusieurs années les risques de cancers des enfants nés d'une procréation médicalement assistée (PMA). Dans le cadre de ces recherches, ils ont épluché le système national des données de santé : 8,5 millions de naissances en France entre 2010 et 2021 passées au peigne fin. Les chercheurs ont d'abord catégorisé les enfants conçus naturellement et ceux conçus par PMA puis ont regardé la survenue des cancers dans ces deux populations. Ils ont constaté "une absence d'augmentation globale du risque de cancer si on prend l'ensemble des cancers", explique Jacqueline Clavel, épidémiologiste et directrice de recherche à l'Inserm.
"On a besoin d'un faisceau d'arguments pour pouvoir affirmer que le risque existe"
Si "une petite augmentation du risque de leucémie pour les enfants qui sont nés après fécondation in vitro" a été observée, cette augmentation "est de l'ordre d'un cas pour 5 000 naissances, ce qui est peu", précise Jacqueline Clavel. Ce risque est trop faible pour être réellement confirmé, abonde Rosemary Dray Spira, épidémiologiste et directrice adjointe du groupement Epi-phare : "C'est très très faible donc on ne peut pas, uniquement sur ces estimations-là, conclure de façon formelle à l'existence d'un risque. Comme toute approche scientifique, on a besoin d'un faisceau d'arguments pour pouvoir affirmer que le risque existe."
Les chercheurs vont continuer de suivre cette cohorte pour mieux évaluer le risque de cancer à plus long terme. D'autres études seront ensuite nécessaires pour comprendre les mécanismes de la PMA qui pourraient, si cela était confirmé, induire une augmentation du risque de leucémie.
À regarder
-
Adieu le SNU, bonjour le SMV
-
Le soft-power sportif du Rwanda
-
Les mauvaises odeurs, ça n'existe pas !
-
Les drapeaux palestinien et israélien projetés sur la tour Eiffel
-
Réseaux sociaux : les comptes les plus puissants ne sont pas ceux que vous croyez
-
L'arrivée de Cédric Jubillar dans le box des accusés
-
A qui ces chaussures rendent hommage ?
-
Hôpital : l’inquiétante hausse des erreurs médicales
-
Isack Hadjar, nouvel espoir de la F1
-
"Je ne veux pas d'extrêmes au pouvoir dans mon pays", Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.
-
Un Zidane chez les Fennecs !
-
La tapisserie de Bayeux a été décrochée avec précaution, dans l'attente de son transfert à Londres
-
Orages : des pluies record dans le Sud
-
Violences familiales : des policiers en première ligne
-
Goodwood Revival, le festival qui remonte le temps
-
"Télévision contemplative" : 24h sur 24 devant le brame du cerf
-
Cambriolages, agressions : les malfrats ciblent les influenceurs
-
Narcotrafic : quand l'armée américaine coule des bateaux
-
Les pièces ultra-rares du futur musée du jeu vidéo
-
Compléments, vitamines sont-ils vraiment utiles ?
-
Des serruriers dénoncent leurs collègues arnaqueurs
-
Attentat de la rue des Rosiers : un suspect arrêté 43 ans après
-
Front en Ukraine : des drones pour secourir les blessés
-
Un café Friends à Times square
-
Justice des mineurs : de victime à délinquant
-
Drones : des manifestants sous surveillance
-
Picasso : le chef d'œuvre retrouvé
-
Plongée dans la ligne 1, la plus ancienne du métro de Paris
-
Boire de l'alcool, c'est à cause des singes ?
-
Reconnaissance de l'Etat de Palestine à l'Onu : "Nous méritons de vivre comme tout le monde"
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.