Soumission chimique : "Il y a beaucoup à faire sur l’accompagnement des victimes", estime la députée Sandrine Josso

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Article rédigé par franceinfo - Edité par l'agence 6médias
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Sandrine Josso, députée Les Démocrates de Loire-Atlantique, était l’invitée politique de franceinfo, vendredi 23 mai.

À la suite de l’affaire Pélicot, la députée Les Démocrates de Loire-Atlantique, Sandrine Josso, a travaillé avec la sénatrice Véronique Guillotin sur un rapport sur la soumission chimique, qui a été remis au gouvernement il y a quelques jours. Il comporte 50 recommandations, dont 15 applicables en 2025 selon la députée. "Il y a beaucoup à faire, tant sur l’accompagnement des victimes, le traitement judiciaire et aussi sur la formation, la sensibilisation et la prévention", a-t-elle expliqué. Il y aura une grande campagne nationale de prévention sur la soumission chimique très prochainement. 

"Un antidote à la violence"

"Il y a une nécessité de faire en sorte que toute la société soit mieux informée", a affirmé Sandrine Josso. Dans le cadre du procès Le Scouarnec, chirurgien accusé de viols et d’agressions sexuelles, pour la plupart sur des mineurs, certaines victimes ont écrit au ministère de la Santé pour demander une refonte du système pour une meilleure protection des victimes de pédocriminalité. "S’occuper des victimes est un antidote à la violence", a expliqué la députée. "C’est pour cela qu’on doit tous s’emparer de ce sujet de l’accompagnement des victimes", a-t-elle conclu. 

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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