Moins d'argent liquide : quelles solutions pour les pourboires ?
Laisser une pièce ou un billet pour le serveur à la fin d'un repas au restaurant, un geste qui se fait de plus en plus rare. En cause, notamment, la généralisation du paiement par carte. Moins de pourboires, c'est plus de difficultés pour les restaurateurs à recruter du personnel.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Après un repas ou un verre, le pourboire, un geste presque systématique pour certains clients comme l'explique cette jeune femme sur une terrasse : "Pour ma part, je donne plutôt des pièces, un euro, deux euros."
Quand d'autres ont des arguments pour s'en passer : "Si j'ai de la monnaie sur moi, ce qui n'est pas honnêtement le cas très souvent depuis le Covid."
Moins de pièces dans nos portefeuilles et une inflation qui fait grimper la carte, les pourboires se font de plus en plus rares. Pourtant, ils représentent un complément de salaire non imposable pour les serveurs, rémunérés 1550 euros net en moyenne, un peu plus que le SMIC.
Pour cette serveuse d'un bar parisien, c'est un supplément non négligeable :
"Quand on fait des bons chiffres, genre pendant les soirées de match, ça peut monter jusqu'à 20, 25 euros par personne. On divise tous à la fin de la soirée."
Une nouvelle méthode par TPE
Alors, pour sauver leur pourboire, les bars et restaurants ont une autre méthode. Au moment de payer avec sa carte bleue, le client choisit sur la machine ce qu'il donne en plus. Un geste simple pour les consommateurs.
Résultat, 100 euros de plus par semaine dans la poche de cette serveuse. Et pour le patron, David Tibi, un argument supplémentaire pour recruter :
"On l'a installé parce que dans notre profession, on a la pénurie de personnel depuis quelques années. Et malheureusement, quand on faisait des entretiens d'embauche régulièrement avec des serveurs, ils demandaient si on était passé avec le tips directement sur la machine carte bleue."
Ce manque à gagner pourrait accroître une pénurie de personnel déjà importante. Près de 200 000 postes de saisonniers sont encore à pourvoir cette année.
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