Mobilisation des opposants au mariage pour tous devant le Sénat
3 000 personnes, selon la police, se sont regroupées jeudi soir devant le palais du Luxembourg pour demander à nouveau le retrait du texte.
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Ils se sont à nouveau mobilisés pour se faire entendre. Sifflets pour les uns, prières pour les autres, quelques milliers d'opposants au mariage pour tous sont descendus dans la rue, jeudi 4 avril au soir, à Paris, à l'appel du collectif La Manif pour tous. Ils s'étaient donnés rendez-vous devant le Sénat, au premier jour de l'examen du projet de loi, qui doit durer jusqu'au 12 ou 13 avril. La préfecture de police de Paris a dénombré 3 000 manifestants.
Devant le palais du Luxembourg, bravant la pluie, ils exigent le retrait du texte ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. "L'exécutif doit comprendre que nous irons jusqu'au bout", martelle Tugdual Derville, du collectif de La Manif pour tous. Même message relayé par les slogans scandés : "La loi ne passera pas !", "Le Sénat avec nous". Face aux manifestants, un important dispositif de sécurité empêche d'accéder aux abords du Sénat. Un peu plus loin, une centaine de partisans du projet de loi se mobilisent également pour "s'opposer à la haine".
"La France mérite châtiment"
A quelques rues de là, face à l'entrée du Sénat, une centaine de membres de l'association catholique intégriste Civitas sont agenouillés pour prier devant un tableau de la Sainte Famille. "Nous sommes là pour exprimer une sainte colère par rapport à ce président et ce gouvernement sourds et autistes", argumente Alain Escada, son président. "La France mérite châtiment si elle autorise le mariage des sodomites", clame Jérôme, muni d'une grande croix en bois. Vers 21 heures, les manifestants se dispersent dans le calme.
D'autres rassemblements ont eu lieu ailleurs en France. A Lyon, de 200 à 300 opposants au projet de loi se sont réunis dans le centre pour faire entendre "la voix du peuple de France". En tête du cortège, six manifestants au visage caché derrière un masque blanc dont la bouche était recouverte d'un bâillon, portaient un mannequin recouvert d'un drapeau tricolore symbolisant "Marianne à l'agonie". A Toulouse, 150 personnes se sont réunies sur la place du Capitole, séparées d'une trentaine de contre-manifestants par un cordon de policiers, avant une dispersion dans le calme.
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