Voiture de police incendiée à Paris : ce que l'on sait du sixième suspect mis en examen
En mai, deux policiers avaient été agressés près de la place de la République à Paris, en marge d'une manifestation pour dénoncer la violence "anti-flics".
L'enquête progresse trois semaines après l'incendie d'une voiture de police, alors que se déroulait une manifestation dénonçant la violence "anti-flics" à Paris. Un sixième suspect a été mis en examen, notamment pour "tentative de meurtre" sur policiers et placé en détention provisoire, a annoncé une source judiciaire, samedi 11 juin.
Que sait-on sur ce sixième suspect ?
L'homme est Français et âgé de 39 ans. Selon des sources proches du dossier, il s'agit d'un informaticien sans antécédent judiciaire. Il serait originaire de Saint-Denis, en banlieue parisienne. Il aurait été arrêté mercredi soir, vers la place de la Nation, après avoir participé à un rassemblement dans le XIIe arrondissement. Il n'aurait pas de liens avec les autres protagonistes et ne serait pas rattaché à la mouvance antifasciste.
Quel rôle aurait-il joué ?
L'homme est soupçonné d'avoir participé directement, le 18 mai, à l'attaque du véhicule de police dans lequel se trouvaient deux agents. Légèrement blessés, ils avaient pu sortir de la voiture qui s'embrasait après un tir de fumigène. L'homme est suspecté d'avoir frappé à coups de barre de fer, l'un des deux policiers, Kevin Philippy. L'agresseur présumé a été identifié grâce à "l'exploitation des images vidéos". Le suspect aurait gardé le silence face aux enquêteurs qui l'interrogeaient en garde à vue.
Que sait-on des autres suspects ?
Dans cette affaire, cinq suspects sont déjà mis en examen, notamment pour "tentative de meurtre" sur policiers. Ils ont eux été identifiés grâce à un témoignage anonyme. Proches pour certains de la mouvance antifasciste, ils reconnaissent leur présence sur les lieux mais contestent avoir pris part aux violences. Le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue qui a manifesté le 4 juin à Paris en hommage à l'un de ses militants Clément Méric, tué il y a trois ans lors d'une rixe avec des skinheads, a apporté son soutien aux "mis en examen du 18 mai".
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter