Maggy Biskupski, figure du mouvement de colère policier, s'est suicidée avec son arme de service
Maggy Biskupski était membre de la BAC de nuit des Yvelines et la présidente de l'association "Mobilisation des policiers en colère". Elle a mis fin à ses jours lundi soir à son domicile.
Maggy Biskupski, l'un des porte-voix du mouvement de colère des policiers qui avait éclaté après l'attaque de Viry-Châtillon en octobre 2016, s'est suicidée lundi 12 novembre dans la soirée avec son arme de service, à son domicile de Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines, selon des informations de France Bleu Paris.
Maggy Biskupski était membre de la BAC de nuit des Yvelines et la présidente de l'association "Mobilisation des policiers en colère". Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner lui a rendu hommage dans la nuit de lundi à mardi sur Twitter.
Après l'épouvantable attaque de Viry-Chatillon, Maggy Biskupski s'était engagée pour porter la voix des Policiers en colère. Vendredi matin j'etais présent, sur place, avec ses collègues. L'enquête judiciaire nous éclairera. Ce soir notre tristesse est profonde.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 13 novembre 2018
Pour ses prises de positions après l'attaque de Viry-Châtillon, Maggy Biskupski était visée par une procédure de l'IGPN pour être sortie de son devoir de réserve. Elle avait récemment enchainé les plateaux de télévision, notamment après avoir été confrontée à l'écrivain Yann Moix qui avait eu des mots très durs à l'égard des forces de l'ordre lors de l'émission Les Terriens du Dimanche. Maggy Biskupski avait alors demandé au ministre de l'Intérieur en poste Gérard Collomb de déposer plainte contre le polémiste pour "injures publiques".
"Nous perdons tous une sœur d'arme"
Sur Twitter, la déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police, Linda Kebbab, rend hommage à sa consœur : "La police est une nouvelle fois en deuil, une nouvelle fois frappée par le suicide, et nous perdons tous une collègue, une sœur d’arme, qui avait fait le choix éprouvant de s'engager pour les autres."
Alexis Corbière fait part de son "émotion". "C'était une voix forte décrivant le quotidien difficile de sa profession. En 2017, 135 policiers et gendarmes se sont suicidés. Il faut agir contre cette souffrance. Vite une commission d'enquête", demande le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
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