Manifestation contre le Front national à Marseille
Environ 10.000 personnes selon les organisateurs, 1.200 à 1.300 selon la police, se sont mobilisées à Marseille samedi contre la tenue de l'université d'été du Front national ce week-end. Les manifestants étaient venus de toute la région à l'appel du collectif Marseille contre l'extrême droite, qui regroupe une quarantaine d'associations.
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"Le FN, c'est la gangrène, on l'élimine, ou on en crève " ou "Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans les quartiers ", scandaient samedi après-midi les manifestants rassemblés à Marseille, à l'appel du collectif Marseille contre l'extrême droite, qui regroupe une quarantaine d'associations. 10.000 personnes selon les organisateurs, 1.200 à 1.300 selon la police, ont défilé entre le Vieux port et la place Castellane, contre les universités d'été du FN qui se tiennent ce week-end dans la ville.
Le parti communiste, le NPA étaient présents ainsi que la CGT et des mouvements de lutte contre l'homophobie. Plusieurs dizaines de militants du mouvement "Antifa" venus de toute la France ont également participé au cortège. "On n'oublie rien du FN, parti des assassins, on ne pardonne pas ", clamaient des manifestants dont certains brandissaient des portraits de Clément Méric, tué lors d'une rixe avec un militant d'extrême droite le 5 juin à Paris.
"Le FN essaye d'utiliser tous les maux marseillais pour faire son beurre, c'est une organisation dangereuse qui progresse, il faut l'arrêter ", a déclaré le député PS Patrick Mennucci, présent dans le cortège. "Marseille est une ville symbole de la lutte contre le FN, c'est une provocation de leur part d'organiser leurs universités d'été dans une ville où ils n'ont jamais pu prendre pied malgré tous les problèmes qu'elle connaît ", a ajouté Philippe Blache, l'un des porte-parole du Front de Gauche.
"On crève tous la dalle ici, et c'est à ce moment-là que le fascisme récupère la classe ouvrière" (un manifestant)
Pour ces manifestants, le FN version Marine n'a pas changé. "C 'est la même, seulement ils sont devenus un peu plus poliquement correct, d'où le danger ", explique par exemple Karim au micro de France Info. "Il ne faut pas oublier que c'est pendant les périodes de crise que le fascisme a pris de l'ampleur , poursuit-il. Je pense qu'aujourd'hui, avec tous ces problèmes de crise sociale, de pognon, on crève tous la dalle ici, et c'est à ce moment-là que le fascisme récupère la classe ouvrière, on nous monte les uns contre les autres ", ajoute-t-il.
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