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LGV Est : Strasbourg à 1h48 de Paris dès avril 2016

Ce mardi, le dernier rail de la Ligne Grande Vitesse Est a été soudé dans le Bas-Rhin, près de Strasbourg. Avec la fin de cette seconde phase de travaux, Paris et Strasbourg pourront être reliées en 1h48 dès 2016.

Marie Foult

Radio France

Publié le 31/03/2015 15:33 Mis à jour le 31/03/2015 16:22

Temps de lecture : 1min

(Le tout dernier rail de la LGV Est posé en Alsace, dans le Bas-Rhin près de Strasbourg © SNCF Réseau/leuropevueduciel.com)

Partir de Paris et arriver une heure et quarante-huit minutes plus tard dans la capitale alsacienne... Dans un an, cela sera possible pour ceux qui emprunteront la LGV Est. Ce mardi, le dernier rail de cette ligne a été soudé dans le Bas-Rhin, près de Strasbourg. L'événement marque aussi le terme de la seconde phase du chantier, 106 km entre Baudrecourt en Moselle et Vendenheim dans le Bas-Rhin.

Grand vent sur Venderheim pour la soudure du dernier rail de la LGV Est euro avec G.Pepy, J.Rapoport et les élus pic.twitter.com/aZRzt6rQFw
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) March 31, 2015

La première phase des travaux, débutée en 2007, avait déjà permis de faire baisser de moitié la durée du parcours entre Paris et Strasbourg, de 4h à 2h20.

Autre amélioration, la ligne permettra de réduire d'une demie-heure le temps de trajet d'Alsace jusqu'au Luxembourg, actuellement de 2h10. Mais avant la mise en service le 3 avril 2016, des tests doivent encore être réalisés et la caténaire doit être mise sous tension.

"Le TGV Est européen va encore plus être européen", Guillaume Pépy, président de la SNCF au micro de France Bleu Alsace.

Au total, le coût de cette seconde et dernière phase de la LGV est d'environ 2 milliards d'euros, financés par l'Etat, les collectivités territoriales, l'Union européenne, le Luxembourg et SNCF Réseau.

Un coût qui pourrait se répercuter sur le prix du billet, comme l'a souligné le président de la SNCF Guillaume Pépy, présent lors de l'inauguration. Avant de fixer le prix du billet de la future ligne, Guillaume Pepy a annoncé qu'il allait "retourner vers les clients cet automne, en leur demandant : compte-tenu de la qualité du service, du temps gagné, que pensez-vous légitime comme tarif ? ".