"Les gens partent, fument une cigarette…" : le "resto-basket", partir sans payer d'un restaurant, une pratique en pleine expansion

Publié le 26/08/2025 11:39 Mis à jour le 26/08/2025 11:39

Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min

France 2 - C. Butting, C. François, S. Herel. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Le resto-basket, une pratique qui consiste à partir sans payer d'un restaurant, se répand. Le phénomène s'intensifie, comme à Pornic, en Loire-Atlantique, où presque tous les restaurateurs disent en avoir été victimes cet été.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'est une pratique qui se répand : le resto-basket, qui consiste à quitter une table de restaurant discrètement sans payer l'addition. Un établissement de Pornic (Loire-Atlantique) en fait régulièrement les frais. En deux mois cet été, dix fois des clients sont partis sans régler la note.

"Ce qui est assez drôle, c'est que le resto-basket, ce n'est pas forcément en courant. Les gens partent, fument une cigarette, et on ne s'en rend pas forcément compte parce que, justement, ils ne partent pas. Ça s'écoule tout doucement", explique Gildas Sibiril, propriétaire de restaurant.

Vers un acompte obligatoire pour réserver ?

S'enfuir discrètement, c'est presque un jeu d'enfant en plein service, lorsque le personnel est débordé. Dans cet autre restaurant, ce couple et ses deux enfants sont partis sans payer l'addition de 90 euros. Mauvais calcul, la famille avait donné son nom, prénom et numéro de téléphone pour réserver la table.

"Je me suis permis de les appeler, de leur laisser un message, de leur laisser la journée pour venir régler leur note et puis qu'il n'y ait pas de suite. Et finalement, il n'y a rien eu. Donc, à partir de là, on a été déposer plainte ce matin avec photos à l'appui", confie un restaurateur.

Pour décourager les mauvais payeurs, certains restaurants font déjà payer un acompte à leurs clients avant le repas. Cette règle est encore rare, mais elle pourrait se généraliser.