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Les 4 Vérités : "Même si on est minoritaire, on ne doit pas se taire"

Publié le 30/09/2016 15:49 Mis à jour le 30/09/2016 15:50

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franceinfo

France Télévisions

Nathalie Arthaud est l'invitée de Jeff Wittenberg sur le plateau des 4 Vérités de France 2, ce vendredi 30 septembre.

Nathalie Arthaud est la candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle. Elle tient son premier meeting de campagne présidentielle ce vendredi 30 septembre. Nathalie Arthaud sait qu'elle aura ses 500 parrainages pour être candidate : "Nous les avons toujours eus. Arlette Laguiller se présente depuis 1974, nous avons toujours collecté les parrainages au moment où il le fallait. C'est une question militante : nos camarades sillonnent le pays pour solliciter les maires."

Contrairement aux autres partis, Lutte ouvrière ne tient pas de Primaires : "Je suis la porte-parole de Lutte ouvrière depuis 2008, mes camarades ont considéré que je remplissais bien cette fonction. C'est tout simple, ils m'ont demandé d'être candidate" ajoute Nathalie Arthaud. Et de préciser qu'à Lutte ouvrière, "il n'y a pas de carriériste. Arlette Laguillier a elle-même eu une carrière, mais de militante et non de pouvoir. Ce n'est pas une campagne individuelle, mais collective."

L'automobile se porte bien, mais elle a supprimé 75 000 emplois.

En 2002, Arlette Laguillier obtenait 5,72% des suffrages exprimés, 1,33% en 2007. En 2012, Nathalie Arthaud obtenait 0, 56% des voix: "Même si on est minoritaire, on ne doit pas se taire. Les travailleurs doivent prendre la parole, contre les suppressions d'emplois, contre l'aggravation des conditions de travail, contre le chantage à la compétitivité. Protester n'est jamais stérile."

Mais pourquoi ne pas se ranger derrière Jean-Luc Mélenchon ? "Il va faire campagne pour les traités européeNs, pour la VIe République, ce n'est pas le terrain des travailleurs. J'appelle aussi les retraités et toux ceux qui se sont battus contre la loi El Kohmeri : s'ils ne se battent pas, personne ne le fera à leur place. Or, on fait payer la crise aux salariés : l'automobile se porte bien, mais elle a supprimé 75 000 emplois.