Le gouvernement dévoile une campagne contre le harcèlement sexiste dans les transports
Selon un rapport remis au gouvernement, 100% des utilisatrices ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement dans les transports en commun.
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Le gouvernement part en guerre contre le harcèlement sexiste dans les transports. Les secrétaires d'Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard, et aux Transports, Alain Vidalies, lancent, lundi 9 novembre, une campagne nationale pour rappeler que ce comportement est puni par la loi et inciter les témoins à réagir.
Annoncée il y a quatre mois dans le plan de "lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles" dans les transports en commun, cette campagne "vise à faire évoluer les comportements, pour qu'aucune agression ne soit banalisée ou ignorée". "L'objectif est de donner à chacun et chacune des outils pour réagir", explique Pascale Boistard.
100% des utilisatrices victimes de harcèlement
Dans un rapport remis au gouvernement en avril, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) soulignait que 100% des utilisatrices de transports en commun avaient subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle. Ce chiffre a été établi après des "consultations citoyennes" menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et de l'Essonne.
Des affiches et panneaux numériques dans les métros, gares et transports en commun de plusieurs grandes villes vont donc rappeler avec des mots parfois crus les situations auxquelles peuvent être confrontées les femmes.
"Stop - Ça suffit"
Ces affiches décrivent les interpellations d'un agresseur, représentées sur une ligne de métro fictive et devenant de plus en plus violentes à chaque station. De "Mademoiselle !" à "vous êtes charmante" ou "c'est pour moi cette petite jupe ?", jusqu'à "je vais te serrer" et "réponds sale chienne". En bout de ligne, le mot d'ordre de la campagne : "Stop - Ça suffit".
Cette campagne, également déclinée sur internet et les réseaux sociaux, rappelle que les agresseurs risquent de six mois de prison et 22 500 euros d'amende pour injures ou menaces, jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour baisers forcés, mains aux fesses ou frottements.
Elle conseille aux victimes et témoins d'appeler les numéros d'urgence (17 ou 112) ou d'envoyer un SMS au 114 pour les sourds et malentendants. A partir du 7 décembre, le numéro d'alerte de la SNCF (3117) sera également accessible par SMS, ce qui permettra de signaler une situation d'urgence plus discrètement qu'en téléphonant.
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