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La suicide, en recul depuis 25 ans, nécessite toujours une prévention "active"

Le Conseil économique et social (Cese) s'apprête à voter un plan de prévention des suicides renforcé. Malgré une diminution conséquente en un quart de siècle, le nombre de suicides en France reste plus élevé que la moyenne européenne. Le plan proposé par le Cese prévoit la mise en place d'un "observatoire du suicide".

franceinfo

Radio France

Publié le 12/02/2013 00:12 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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En 25 ans, le nombre de
morts par suicide a chuté de 20%, et de 50% chez les jeunes, selon le Conseil
économique et social. Malgré ces chiffres encourageants, la réalité reste
cruelle : chaque année, 11.000 personnes se suicident et 220.000 tentent de le
faire. Ainsi, sur 100.000 habitants, en moyenne 14,7 personnes trouvent la mort
par suicide. C'est plus que la moyenne européenne, qui s'élève à 10,2.

Pour pallier ce problème
de santé publique, le Conseil économique et social (Cese) appelle à "amplifier "
la prévention. Ce mardi doit être voté un avis intitulé "Le suicide : plaidoyer
pour une prévention active ". Il préconise notamment la formation d'un
observatoire des suicides, une structure qui permettra de mieux cibler la prévention.
Parmi les autres recommandations de cet avis, une articulation plus étroite
entre le Programme national d'actions contre le suicide, et le Plan psychiatrie
et santé mentale.

Deux fois moins de
structures d'accueil en Île-de-France

Le rapporteur du projet
d'avis, Didier Bernus affirme qu'il est "nécessaire d'attribuer des moyens
humains et financiers permettant la mise en œuvre effective des politiques de
prévention". Car l'objectif de ce texte est de faire de la prévention du
suicide "l'affaire de tous" : le Conseil rappelle notamment qu'en Île-de-France,
le nombre de structures d'accueil et de prévention du suicide est passé d'une
dizaine il y a quelques années, à quatre seulement aujourd'hui.