: Vidéo "13h15". La première utilisation de la recherche ADN par parentèle pour résoudre un cold case
Un gendarme, biologiste de formation, a réalisé des analyses inédites à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Il voulait "faire parler davantage un profil génétique" qui n’apparaissait pas dans le fichier central. Emmanuel Pham-Hoai a utilisé la recherche ADN par parentèle pour la première fois en France… Extrait de "13h15 le samedi" du 13 mai.
Le gendarme Emmanuel Pham-Hoai est un biologiste de formation. Il a eu une idée qui allait tout changer dans l’affaire Elodie Kulik, une jeune femme violée et étranglée en 2002 dans la Somme. C’était un cold case, une affaire non élucidée… Jusqu’au jour où il a réalisé des analyses inédites à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
C’est ce chef d’escadron qui a réussi à faire parler un ADN retrouvé sur le lieu du crime et qui était resté silencieux pendant dix ans. Pour la première fois en France, il a utilisé la technique de la recherche par parentèle : "Je m’aperçois que le seul élément qui a survécu au temps est l’ADN. L’idée est de faire parler davantage ce profil génétique qui ne correspond à aucun profil génétique dans la base."
"Un profil génétique, c’est 50% du père et 50% de la mère"
Le chef d’escadron du département Biologie de l’IRCGN découvre que des enquêteurs ont réussi, aux Etats-Unis, à identifier un violeur en série grâce à la recherche par parentèle. Le fichier des empreintes génétiques recense en France toutes les personnes condamnées pour un crime ou un délit. Le violeur d’Elodie, inconnu de la justice, n’y figurait pas… Le biologiste a alors cherché dans le fichier des profils génétiques proches de celui retrouvé sur la scène du crime…
"Un profil génétique, c’est 50% du père et 50% de la mère pour chaque individu. J’ai donc demandé que l’on recherche dans le fichier tous les profils génétiques qui présentent 50% de similitude avec celui retrouvé", explique le gendarme. Et les enquêteurs découvrent un ADN très proche de celui du violeur de la jeune femme. C’est celui d’un homme condamné pour agression sexuelle. Le propriétaire de l’ADN inconnu est en réalité… son fils ! Dix ans après les faits, les gendarmes tiennent enfin leur principal suspect.
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