Sondages de l'Elysée sous Sarkozy : toutes les gardes à vue levées
Ce mercredi, six personnes ont été placées en garde à vue dans l'affaire des sondages de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy. Parmi elles : Claude Guéant et Xavier Musca, anciens secrétaires généraux de l'Elysée, mais aussi Emmanuelle Mignon, ex-directrice de cabinet. Les gardes à vue ont été levées dans la soirée.
L'enquête sur les sondages de l'Elysée a conduit ce mercredi à la garde à vue de six personnes. Six responsables ou conseillers de la présidence de la République sous Nicolas Sarkozy. Parmi ces personnes : Claude Guéant, Xavier Musca et Emmanuelle Mignon. Les gardes à vue ont débuté dans la matinée de mercredi et se sont terminées pour tous dans la soirée. La justice enquête sur la régularité des contrats conclus à l'époque entre l'Élysée et neuf instituts de sondage, notamment la société Publifact de Patrick Buisson.
Ils avaient tous répondu à une convocation de la police judiciaire parisienne. Le juge Serge Tournaire enquête sur de possibles délits de détournements de fonds publics et de favoritisme commis lorsque Nicolas Sarkozy était à l'Elysée. Point de départ de cette affaire : un signalement de la Cour des comptes. En 2009, elle épinglait la présidence de la République pour son ivresse sondagière.
Ivresse sondagière
L'association Anticor avait ensuite déposé une plainte. Anticor avait dénombré 300 sondages pour un montant de plus de neuf millions d'euros. Selon l'association, bon nombre de ses sondages étaient partisans et auraient dû être financés par le parti, l'UMP. Certaines enquêtes concernaient, par exemple, un éventuel retour sur la scène politique de Dominique Strauss-Kahn, ou encore l'image du couple Bruni-Sarkozy.
Pour Raymond Avrillier, maire adjoint de Grenoble, militant écologiste, membre d’Anticor, interrogé par France Info, estime qu'il s'agit d'une "suite logique bien tardive ". Il rappelle que qu'Anticor "avait déposé plainte en juillet 2010, il a fallu attendre un arrêt de la Cour de cassation du 19 décembre 2012 pour annuler les décisions illégales du Parquet de Paris qui avait refusé d’informer sur ce dossier ". Pour Raymond Avriller, qui a obtenu de nombreux documents sur cette affaire, "j’ai obtenu la preuve évidente qu’il y a eu non-respect du code des marchés publics. Cela s’appelle du favoritisme. Mr Sarkozy ne pouvait pas ne pas savoir qu’il y avait ces marchés sans mise en concurrence et pour des objets étrangers à la fonction présidentielle pour certains ".
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter