Procès PIP : quatre ans de prison ferme requis contre Jean-Claude Mas
Le procureur de la République a requis une peine de quatre ans de prison ferme à l'encontre de Jean-Claude Mas, une amende de 100.000 euros et une interdiction définitive d'exercer dans le secteur médical ou sanitaire, ainsi que de gérer une entreprise. Cinq prévenus sont jugés jusqu'au 17 mai pour des faits de tromperie aggravée et d'escroquerie.
Après une suspension d'audience en milieu d'après-midi, le procureur
Jacques Dallest a pris le relais du vice procureur Ludovic Leclerc. Il a requis quatre ans de prison ferme à
l'encontre du fondateur de PIP, Jean-Claude Mas. Le procureur a également réclamé à son encontre 100.000 euros d'amendes
et une interdiction définitive d'exercer une activité dans le monde médical ou
sanitaire, ainsi qu'une interdiction définitive de gérer une entreprise
commerciale ou industrielle.
Une peine de quatre années de prison, dont deux avec sursis, et une
amende de 50.000 euros ont été requis contre l'ancien président du directoire
de la société varoise, Claude Couty.
Trois ans d'emprisonnement, dont deux
fermes, ont été demandés à l'encontre de la directrice qualité et affaires réglementaires,
Hannelore Font.
Trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, ont été requis à
l'encontre du directeur de la production, Loïc Gossart.
Deux ans
d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis, ont été demandés pour le directeur
technique, Thierry Brinon.
Comment "une société comme la nôtre, si régulée, a pu laisser grandir ce type de fraude" ? (Ludovic Leclerc, vice-procureur)
Ce réquisitoire à
deux voix était très attendu. Ludovic Leclerc s'était chargé en début
d'après-midi de prendre la défense d'une procédure parfois critiquée, certains mettant en
cause l'impartialité du parquet.
Ludovic Leclerc a
ensuite passé en revue les prévenus, avec une attention particulière portée sur
Jean-Claude Mas, dont il a souligné la mégalomanie et la cupidité. "On a là
un système de fraude massif au préjudice de milliers de femmes, une tromperie
comme on en a rarement vu, tout ça pour permettre à une société de vivre, à des
salariés de toucher leur paie et à un retraité (M. Mas, NDLR) de toucher ses
jetons de présence. Encore une fois, l'argent devant la santé des autres ",
a conclu le vice-procureur.
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