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Procès de l'affaire Laetitia : Tony Meilhon n'acceptera "que la perpétuité"

Au quatrième jour de son procès aux assises de Loire-Atlantique, le meurtrier présumé de Laetitia Perrais, Tony Meilhon, maintient sa version des faits, celle d'un homicide involontaire, et continue de citer un complice non identifié. Il a déclaré ne pas être là "pour négocier une peine", et affirme devant la cour qu'il n'acceptera pas d'autre peine que la perpétuité.

franceinfo

Radio France

Publié le 27/05/2013 15:55 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

"Je suis là pour
dire la vérité, je suis pas là pour négocier une peine, je n'accepterai pas une
autre peine que la perpétuité " a déclaré Tony Meilhon devant la cour
d'assises de Loire-Atlantique, au quatrième jour de son procès, qui se déroule
à Nantes. L'homme, accusé d'avoir tué et découpé en morceaux la jeune Laëtitia Perrais
en janvier 2011, défend depuis le début des procès une nouvelle version des
faits.

"La vérité ",
selon Tony Meilhon, c'est un homicide involontaire, qu'il aurait souhaité
dissimuler en enlèvement, puis en meurtre. Surtout, l'accusé évoque désormais
la présence d'un complice, qu'il refuse de désigner. Un certain "Monsieur
X " qui l'aurait aidé à découper le corps de la victime.

"Je ne mérite
aucune clémence "

Pour la cour, cette
version des faits est invérifiable, étant donnée l'existence – présumée – de ce
complice inconnu. Le président de la cour, Dominique Pannetier, a à plusieurs
reprises fait remarquer à Tony Meilhon son comportement interpellant. "Vous
vous exprimez avec détachement, les mains dans les poches, c'est très troublant ",
lui a-t-il notamment signifié.

"Le fait d'avoir
chanté une chanson, dit des obscénités, je mérite aucune clémence, j'en suis
parfaitement conscient ", a déclaré Tony Meilhon. Il faisait allusion à
une chanson sur la victime, entonnée pendant un transfert, alors qu'il était
incarcéré. Quelques minutes plus tôt, son récit des faits concernant la mort de
la jeune fille et la façon dont il s'était débarrassé du corps, a obligé
plusieurs des personnes à quitter la salle d'audience, choquées.