PIP : un procès qui demande beaucoup d'organisation
Le procès des implants mammaires PIP n'aura lieu qu'en avril, mais les victimes et les avocats sont tellement nombreux (entre 4.000 et 5.000 plaignantes) que le parquet de Marseille organise ce jeudi une réunion de préparatif.
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Des milliers de victimes et
près de 200 avocats. Le procès de l'affaire des prothèses mammaires PIP est, on peut le dire,
vraiment hors norme. Le nombre de plaignantes continue de croître, pour l'instant
il y en a entre 4.000 et 5.000.
Le parquet de Marseille a donc convoqué les parties à
une première réunion technique ce jeudi. Elle est destinée à présenter "le cadre général
de ce procès qui, en nombre de victimes potentielles, est l'un des plus gros
que l'on ait organisé en France" , souligne le
procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest.
Trois procédures ont été
ouvertes dans cette affaire, et celle préparée ce jeudi est le volet "tromperie
aggravée" . Les avocats des victimes, dont Philippe Courtois qui représente 2.300 victimes regroupées en association, comptent plaider "le préjudice d'anxiété" .
Des appels d'offre pour
accueillir tout le monde
Ce procès hors normes
impose "une organisation exceptionnelle" , selon le procureur, et qui
va coûter cher. Pour pouvoir accueillir tout le monde, (10.000 personnes environ) des
appels d'offre ont été lancés pour trouver un lieu. On parle du parc Chanot, le palais des congrès et
des expositions de Marseille.
Il faut prévoir aussi les conditions d'accueil
des victimes, des témoins et des prévenus, et anticiper la forte affluence
médiatique. La sécurité est un autre
volet important. Des magistrats suppléants sont enfin prévus pour assurer la
tenue de l'audience sur quatre à cinq semaines.
Les autres procédures
ouvertes
Deux autres procédures
sont ouvertes sur cette affaire : une information judiciaire pour
blessures et homicides involontaires instruite depuis décembre 2011; et une
autre instruction, de nature financière, est en cours depuis mai.
L'affaire
avait éclaté en mars 2010, avec le retrait des prothèses PIP. Jean-Claude Mas,
le fondateur de l'entreprise qui les fabriquait avait été mis en examen en
janvier 2012 et incarcéré en mars.
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