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OM : Labrune, Dassier, Diouf et Perez remis en liberté dans l'affaire des transferts présumés douteux

Ils étaient entendus dans le cadre d'une enquête sur des transferts présumés frauduleux. Pour l'heure, aucune poursuite n'a été engagée contre eux.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/11/2014 23:47 Mis à jour le 20/11/2014 13:16

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Les anciens dirigeants de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf (G) et Jean-Claude Dassier, sont sortis de garde à vue mercredi 19 novembre 2014. (PASCAL GUYOT / AFP)

Vincent Labrune, Pape Diouf, Jean-Claude Dassier et Philippe Perez sont libres. L'actuel président de l'Olympique de Marseille, ses deux prédécesseurs (2005-2009 pour le premier, 2009-2011 pour le second) ainsi que le directeur général du club, sont tous sortis de garde à vue, mercredi 19 novembre, dans la soirée. Ils étaient entendus depuis mardi dans le cadre d'une enquête sur des transferts présumés frauduleux de joueurs. Au total, la quinzaine de personnes - dirigeants, personnels et intermédiaires de l'OM - placés en garde à vue dans cette affaire ont tous été remis en liberté, précise une source judiciaire jeudi en milieu de journée. Pour l'heure, aucune poursuite n'a été engagée contre eux, selon la même source

"Aucune charge n'a été retenue à l'encontre" de Vincent Labrune et Philippe Perez, avait déjà annoncé, dans la nuit, l'OM sur son site internet, précisant que les deux hommes avaient "apporté toutes les précisions utiles au dossier". Ils n'ont pas été présentés au juge d'instruction chargé de l'enquête ouverte en 2011. Le juge peut toutefois convoquer les quatre hommes à une date ultérieure.

Plusieurs personnes relâchées

Les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), saisie sur commission rogatoire d'un juge d'instruction marseillais, soupçonnent qu'à l'occasion de transferts d'importance, des commissions et rétrocommissions aient été versées. Le transfert de l'attaquant André-Pierre Gignac de Toulouse à Marseille, en 2010, est notamment dans le collimateur des enquêteurs. Des perquisitions avaient déjà eu lieu au siège de l'OM voici quelques mois lors desquelles des documents ont été saisis. Une instruction judiciaire a été ouverte en 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs".