Menaces contre la présidente du procès Sarkozy : "C'est intolérable", réagit Thomas Ménagé, député RN du Loiret

La présidente de l’audience correctionnelle qui a condamné jeudi l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, a été menacée de mort. Deux enquêtes ont été ouvertes à la suite des "messages menaçants" qu'elle a reçus.

Article rédigé par franceinfo
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Thomas Ménagé, député RN du Loiret, le 9 juin 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
Thomas Ménagé, député RN du Loiret, le 9 juin 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

"C'est intolérable", s'insurge samedi 27 septembre sur France Inter Thomas Ménagé, député RN du Loiret, en réaction aux menaces visant la présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy, jeudi. "On peut critiquer une décision de justice mais cette femme doit être respectée, sa vie personnelle ne doit pas être mise en danger", poursuit l'élu Rassemblement national.

Il demande aux ministres démissionnaires de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, de faire "tout pour protéger les magistrats, pour qu'ils puissent faire leur boulot librement". Le parquet de Paris a ouvert vendredi soir deux enquêtes. Dans l'après-midi, l'Union syndicale des magistrats (USM) avait annoncé avoir fait des signalements à la justice, évoquant des "menaces de mort ou de violences graves".

Sarkozy toutefois considéré "comme étant en dessous des lois"

"On croit en la justice mais il y a, depuis un certain nombre d'années, une dérive", nuance toutefois Thomas Ménagé. "La justice est une institution qui doit pouvoir faire son travail, les magistrats dans leur extrême grande majorité font leur boulot de manière remarquable mais il y en quelques-uns qui, malheureusement, ont oublié un certain nombre de règles déontologiques", ajoute-t-il sans plus de précision.

Concernant la condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec incarcération prochaine, le porte-parole du RN à l'Assemblée n'est pas favorable à une grâce présidentielle mais estime toutefois que l'ancien Président "a été considéré comme étant en dessous des lois".

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