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La compagne de l'extrémiste norvégien est sortie de garde à vue

Au lendemain de l'arrestation en Corrèze du couple proche de la mouvance néo-nazie, la compagne française de Kristian Vikernes a été libérée ce mercredi soir. Ce dernier est toujours retenu dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de projet terroriste. "Toute cette affaire se dégonflera", promet l'avocat de l'extrémiste norvégien.

Antoine Krempf

Radio France

Publié le 17/07/2013 20:17 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

La compagne de "Varg" est donc sortie libre du
commissariat de Brive ce mercredi soir après plus de 24 heures de garde à vue. La
Française et son compagnon norvégien ont été arrêtés mardi en Corrèze dans le
cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris sur des soupçons de visées
terroristes. C'est elle qui avait acheté légalement quatre fusils 22-long rifle
pour le compte de son mari.

Portrait : "Varg", le néo-nazi norvégien qui inquiète le France

"Survivaliste " mais pas "terroriste "

Préparation "d'un acte terroriste d'envergure",
comme l'a avancé Manuel Valls au moment de l'arrestation du néo-nazi norvégien
et sa compagne ? Pour l'avocat de Kristian Vikernes, l'acquisition de ces armes
répondaient surtout "à la philosophie de vie choisie par le couple : le
survivalisme ". D'après ce courant de pensée, la fin du monde est proche et
il faut s'armer pour y faire face.

"On est très loin d'un éventuel acte terroriste ou
assimilé ", ajoute Nicolas Freysinet. Son client "est très coopératif
pour essayer de lever toutes les suspicions. Toute cette affaire va se
dégonfler aussi vite qu'elle est montée ". L'avocat affirme par ailleurs
que le Norvégien rejette toute sympathie envers le tueur Anders Behring Brevik.

Jusqu'à 96 heures en garde à vue

Quoi qu'il en soit, les services de renseignements ont
"considéré que les messages qu'il faisait passer ces derniers temps sur
internet manifestaient une très grande violence ", d'après Manuel Valls. Le
suspect s'est installé en France après une condamnation à 21 ans de prison pour
le meurtre d'un rival musicien. Vu les soupçons d'actes terroristes, le
quadragénaire peut être retenu jusqu'à 96 heures en garde à vue.