La bataille judiciaire de l'ex-patron de L'Oréal contre une baraque à frites
Au pied des pistes de ski de Val d'Isère, Lindsay Owen-Jones et ses voisins tentent de faire fermer une baraque à frites depuis six ans.
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Il n'en supporte plus les "nuisances olfactives". L'ancien patron de L'Oréal, le Britannique Lindsay Owen-Jones, va demander au tribunal d'Albertville, mardi 16 décembre, de fermer une baraque à frites située face à son appartement au pied des pistes de ski de Val d'Isère (Savoie).
Lindsay Owen-Jones et son épouse poursuivent, avec trois autres propriétaires, la gérante de La cabane, Valérie Maertens, pour "trouble anormal de voisinage". Ils reprochent à ce snack de "très importantes nuisances olfactives dues aux odeurs de cuisine et de friture qui remontent dans leurs appartements et sur leurs terrasses", ainsi que des nuisances sonores, selon les conclusions de leurs avocats. Ils estiment aussi que la "vue remarquable et la tranquillité exceptionnelle" de leurs logis sont ainsi dénaturées par l'exploitation de cette friterie, entourée de "nombreuses chaises et transats, tables, tentes et chapiteaux, parasols bariolés, poubelles et véhicules".
La cinquième procédure judiciaire en six ans
Lindsay Owen-Jones et ses voisins réclament donc au tribunal la fermeture de l'établissement, sous peine de 500 euros par jour de retard, ainsi que la destruction de "constructions illégales" intervenues en 2011. Depuis 2008, c'est la cinquième procédure en justice engagée dans ce dossier. Le syndicat de copropriété avait notamment tenté, dans un premier temps, d'enjoindre le maire de Val d'Isère de fermer la baraque à frites, sans succès.
Les copropriétaires reprochent à la commerçante le non-respect du code de l'urbanisme. Ils font valoir que le chalet technique, destiné à la société des téléphériques, n'avait pas vocation à devenir un local à usage commercial. Pour appuyer leurs dires, ils citent des courriers du maire datés de 2009, dans lesquels l'édile indique que le snack "est dans une situation illégale" et "ne bénéficie d'aucun permis de construire pour un commerce".
Les "précieuses narines de M. Owen-Jones"
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