Affaire Kerviel : le fisc réclame 2,2 milliards d'euros à la Société générale
Cette somme correspond au crédit d'impôt accordé au groupe bancaire en 2009 et 2010 après les pertes liées aux transactions de l'ancien trader. Une déduction fiscale remise en cause après la décision de la Cour d'appel de Versailles, en 2016, qui notait l'absence de contrôle de la banque dans ces pertes.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/01/17/phpIrNAsy_1.jpg)
La Société générale va devoir passer à la banque. L'administration fiscale a notifié au printemps dernier au groupe bancaire un redressement fiscal d'un montant de 2,2 milliards d'euros. Il s'agit d'une conséquence directe de l'attribution d'une responsabilité à la banque dans l'affaire Kerviel, écrit Le Canard Enchaîné dans son édition du mercredi 17 janvier.
Cette somme correspond au crédit d'impôt qui avait été accordé à la banque en 2009 et 2010, au titre du régime fiscal dont peuvent bénéficier les entreprises déficitaires et victimes de fraudes, après la perte astronomique de 4,9 milliards liée aux transactions effectuées par Jérôme Kerviel. Mais depuis, la Cour d'appel de Versailles a mis en cause en septembre 2016 l'absence de contrôle de la banque dans les pertes causées par l'ancien trader, ramenant à un million d'euros le montant des dommages et intérêts dus par ce dernier.
"Un litige reste possible"
Selon Le Canard Enchaîné, le fisc a rédigé en novembre 2016, à la demande du ministère des Finances et des Comptes publics, une "note juridique détaillée selon laquelle la Générale n'a effectivement plus droit à sa 'déduction Kerviel'". Trois mois plus tard, au printemps 2017, le fisc a notifié ce redressement à la banque, explique le journal. La Société générale a fait savoir dans un communiqué qu'elle "ne commentera pas le sujet qui relève du secret fiscal".
"La banque rappelle que le traitement fiscal de la perte occasionnée par les agissements frauduleux de Jérôme Kerviel a fait l'objet d'analyses approfondies d'experts depuis 2008 et la décision de la cour d'appel de Versailles n'est pas de nature à remettre en cause son bien-fondé conformément à la jurisprudence en vigueur", ajoute le communiqué, avant de prévenir : "Un litige reste possible sur ce sujet devant les juridictions compétentes."
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter