Doux : la justice valide la reprise partielle de cinq sites
Le tribunal de commerce de Quimper a donné lundi son feu vert aux offres de reprise partielle de cinq sites du pôle frais. En revanche, trois sites ne bénéficient d'aucun repreneur.
ENTREPRISES - C'est un moindre mal pour les salariés. Le tribunal de commerce de Quimper (Finistère) a décidé lundi 10 septembre de valider les offres de reprise partielle de cinq sites sur les huit que compte le pôle frais du groupe volailler Doux. Les trois autres sites ne bénéficiaient pas d'offre. Au total, seuls 700 emplois sont sauvegardés sur près de 1 700.
"Ce n'est pas une satisfaction d'annoncer qu'il y a plus de 1 000 licenciements, surtout dans une entreprise comme la nôtre qui avait du potentiel pour préserver tous les emplois, a réagi Jean-Luc Guillard, responsable syndical central CFDT Doux. On a laissé l'entreprise à la dérive et c'est les salariés qui paient les pots cassés."
Quel est le sort des salariés ?
A Laval (Mayenne), la totalité des 303 salariés est reprise par LDC, le numéro un européen de la volaille, qui reprend aussi 60 salariés sur les 177 de l'abattoir de Sérent (Morbihan). Dans le Cher, à Blancafort, l'offre de reprise partielle de Glon-Sanders et Duc sauve 130 salariés sur 243, comme 95 sur 170 à Boynes, dans le Loiret. Dernier site repris, Pleucadeuc (Morbihan), avec 135 rescapés sur 407.
En revanche, les trois autres sites du pôle frais ne bénéficiaient pas d'offre de reprise : Graincourt avec ses 253 salariés (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix et ses 109 salariés (Morbihan) et Le Pontet avec sa vingtaine de salariés (Vaucluse).
Que deviennent les autres pôles ?
Doux Frais, qui recouvre le pôle frais, est l'une des 23 sociétés du groupe Doux. Le sort des 22 autres sociétés, pour lesquelles le PDG Charles Doux travaille à un plan de continuation, sera examiné ultérieurement. Comme le rappelle Le Télégramme, les activités export et produits élaborés sont l'objet d'une période d'observation jusqu'au 30 novembre. Deux sites du pôle produits élaborés (Clémont dans le Cher et Amilly dans le Loiret) ont déjà reçu des offres de reprise, car ils sont indispensables au bon fonctionnement du pôle frais. A Clémont, 10 salariés sur 15 sont repris, tout comme les 18 d'Amilly.
Numéro 5 mondial de la volaille, Doux emploie 3 400 personnes en France et accuse selon la CGT une dette globale d'environ 437 millions d'euros. Détenu à 80% par la famille Doux et à 20% par BNP Paribas, le groupe est le principal bénéficiaire français de la politique agricole commune, avec 59 millions d'euros d'aides versées lors du dernier exercice.
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