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Deux hommes mis en examen en Corse après les violences du 24 décembre

Deux suspects des violences de Noël à Ajaccio ont été mis en examen, mardi soir. L'un d'eux est placé en détention provisoire. Ces deux jeunes sont soupçonnés d'avoir participé à des dégradations dans un quartier populaire de la vile jeudi soir. On ignore s'ils sont impliqués dans l’agression directe des pompiers qui avaient été appelés pour des feux de palettes dans ce même quartier.

franceinfo

Radio France

Publié le 29/12/2015 19:32 Mis à jour le 30/12/2015 07:37

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(La cité des Jardins de l'Empereur a été le théâtre de dégradations et de violences le 24 décembre © Maxppp)

Deux individus, respectivement âgés de 18 et 19 ans, ont été mis en examen mardi soir dans le cadre de l'enquête sur les violences qui ont éclaté le 24 décembre dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur, à Ajaccio. Durant cette nuit de Noël, deux pompiers et un policier avaient été agressés lors d'une embuscade.

L'un des suspects était connu des services de police. Il a été mis en examen pour "dégradations par un moyen dangereux" et écroué pour avoir mis feu à des palettes le 24 décembre. C'est notamment ce feu qui avait conduit les pompiers à intervenir. Le deuxième homme, qui n'avait pas de casier, a été mis en examen pour "complicité de dégradations" et placé sous contrôle judiciaire.

Les deux hommes ont été mis en examen pour "intrusion dans un établissement public", une école qui avait été visitée. Pour le moment, leur implication directe dans l' agression des pompiers et du policier, qui avait provoqué plusieurs jours de manifestations et de débordements racistes et le saccage d'une salle de prière musulmane, n'a pas été établie. "Les investigations se poursuivent ", a indiqué le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard.

Eric Bouillard, le procureur de la République d'Ajaccio, s'est exprimé mardi soir sur ces deux mises en examen.

Mercredi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sera à Ajaccio pour rencontrer notamment les pompiers, les policiers, les élus locaux et les représentants de la communauté musulmane.

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