Bugaled Breizh : non-lieu confirmé, les familles se pourvoient en cassation
La justice a confirmé ce mercredi le non-lieu dans le naufrage du Bugaled Breizh et a rejeté le recours des familles des cinq marins décédés. Sur France Info, l'avocat des familles a annoncé un pourvoi en cassation.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/08/23/bugaled_3.jpg)
Dans l'affaire du naufrage du Bugaled Breizh, en janvier 2004, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes a suivi, ce mercredi, l'avocat général. Elle a rejeté un recours des familles des cinq marins morts dans le naufrage du chalutier breton et a confirmé le non-lieu dans cet affaire.
Un coup dur pour les familles qui estiment depuis plus de dix ans que le chalutier a été envoyé par le fond par un sous-marin qui se serait pris dans ses filets. Elles réclamaient la poursuite des investigations. Sur France Info l'avocat de l'une des familles, maître Dominique Tricaud, a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation et saisir la CEDH, la Cour européenne des droits de l'Homme.
"Des familles insultées par la justice"
L'instruction, qui s'est achevée en juillet 2013, s'est souvent heurtée au secret défense et n'a jamais validé cette thèse. Selon Dominique Tricaud, "on a à faire à un mensonge d'Etat, à une lâcheté d'Etat ". Il accuse l'armée française de "couvrir" l'armée britannique. Selon la thèse des familles, c'est en effet un sous-marin anglais en manoeuvre qui aurait provoqué le naufrage.
L'avocat espère qu'un jour, des marins parleront d'autant que ces dernières années "un certain nombre de voix se sont fait entendre ". Il souhaite qu'un jour, ces militaires parleront. Une parole nécessaire aux familles de victimes pour faire leur deuil. Toujours selon l'avocat, les familles ont été "insultées par la justice de ce pays ".
Lors de l'audience, l'avocat général avait lui estimé qu'il existait deux hypothèses "extrêmement crédibles " toutes les deux : "l'accident de mer et l'accrochage avec un sous-mari n". Il avait ainsi demandé la confirmation du non-lieu, estimant qu'il fallait "avoir le courage de dire qu'on ne peut pas continuer indéfiniment une enquête quand on a la certitude qu'il n'y a plus la moindre chance de prouver quoi que ce soit ".
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter