Bientôt un remboursement des assurances emprunts immobiliers ?
Une société s'apprête à envoyer aux banques environ 50.000 mises en demeure les enjoignant de rembourser les bénéfices générés par les contrats d'assurances liés aux emprunts immobiliers. Une somme qui se monte à plus de 120 millions d'euros. Un arrêt du Conseil d'Etat de 2012 consacre en effet le principe d'une restitution partielle des bénéfices de ces contrats facultatifs.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/08/23/assurance.jpg)
Les banques vont-elles devoir passer à la caisse ? En tout cas, elles n'ouvriront sans doute pas le coeur léger les 46.208 courriers de mise en demeure que va leur envoyer la société actioncivile.com. Tous émanent de particuliers qui ont contracté des emprunts immobiliers ou des crédits à la consommation. Et tous déclinent à l'envi la fameuse adresse de Magaret Thatcher : "I want my money back !" Ce qui, passant de Shakespeare à Molière, devient : "Rendez-moi mon argent !"
Remboursement par les banques
L'argent en question, c'est celui généré par les bénéfices des contrats d'assurance emprunteur. Ils couvrent le non remboursement d'un prêt en cas de décès, d'invalidité ou d'incapacité. Légalement, ils ne sont pas obligatoires, contrairement à une assurance automobile par exemple, mais les banques en ont fait une condition sine qua non pour accorder un prêt. Les assurés versent donc des cotisations, qui ne sont jamais remboursées.
Or, le Conseil d'Etat ne voit pas les choses ainsi. Dans son arrêt du 23 avril 2012, rendu à la suite d'une demande de l'association UFC-Que choisir, il estime que les banques doivent rembourser au moins une partie des bénéfices nés de ces contrats aux emprunteurs.
C'est cette décision que le site actioncivile.com exploite aujourd'hui. Il propose à des particuliers ayant contracté un emprunt de 1996 à 2012 de constituer un dossier. Et à travers les courriers envoyés, elle propose aux banques une médiation, qu'elle effectuera. Les établissements acceptant signeront un accord préalable. Pour ceux qui refuseront, ce sera le tribunal d'instance rattaché au domicile de chaque particulier. Dans un cas comme dans l'autre, la société prélèvera 15% de la somme récoltée.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter