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Attroupement armé devant un lycée : quatre mois ferme pour un jeune

Un jeune homme de 19 ans a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Paris à quatre mois de prison ferme pour "participation à un attroupement armé" devant un lycée du IXe arrondissement de Paris mardi. Jugé en comparution immédiate, il doit être incarcéré dans la soirée.

Pierrick de Morel

France Télévisions

Publié le 18/09/2013 19:12 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

C'est la première condamnation dans l'affaire de l'attroupement qui a vu une vingtaine de jeunes armés se réunir mardi devant le lycée Edgar Quinet, dans le IXe arrondissement de Paris.

Un jeune homme de 19 ans a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Paris à quatre mois de prison ferme pour "participation à un attroupement armé ".

Déjà condamné par le passé

Arrêté mardi avec deux couteaux dans son sac, le jeune homme a raconté qu'il était venu
chercher un ami qui devait l'accompagner à un rendez-vous dans l'après-midi
pour s'inscrire en CAP de pâtisserie.

"J'étais pas venu pour m'embrouiller ", a-t-il expliqué, racontant qu'il avait laissé son sac devant le lycée et que les armes y auraient été placées à son insu. "Rien ne permet de dire qu'il faisait partie du groupe actif ", a fait
valoir son avocat.

Le procureur n'a pas cru à cette version, d'autant que le jeune homme n'était pas inconnu de la justice : mineur, il a été condamné à de la prison avec sursis pour vol et port d'arme (une matraque).

Deux mineurs toujours devant la justice

Mardi en marge de ce rassemblement de jeunes armés, la police avait interpellé 25 suspects, visiblement venus pour en découdre avec un adolescent de 16 ans scolarisé dans l'établissement. La présence de bombes lacrymogènes et d'un hachoir de boucher a été
évoquée à l'audience par le président.

22 jeunes ont finalement été remis en liberté sans être poursuivis. D'autres condamnations pourraient suivre celle de mercredi soir, puisque deux mineurs âgés de 15 et 16 ans ont été déférés devant un juge des enfants en vue d'une
mise en examen, l'un pour "participation à un attroupement armé ", l'autre pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ".

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