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Annulation du procès des "Hommen" ayant perturbé la finale de Roland-Garros

Le tribunal correctionnel a prononcé jeudi soir la nullité du placement en garde à vue des quatre jeunes hommes ayant perturbé le mois dernier la finale hommes du tournoi de Roland-Garros. Les "Hommen", opposants au mariage pour tous, avaient fait irruption sur le court central, torses nus et un fumigène à la main. Leur procès est annulé car leurs droits ne leur avaient pas été notifiés dans les temps. Ils pourraient quand même passer devant la cour d'appel.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/07/2013 19:27 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Ils avaient surpris l'assistance du court central, ainsi que les millions de téléspectateurs regardant la finale du tournoi de Roland-Garros entre Rafael Nadal et David Ferrer, le 9 juin dernier. Quatre jeunes hommes, se réclamant des "Hommen", la "réponse" des opposants au mariage pour tous aux Femen, avaient été interpellés ce jour-là. L'un d'entre eux s'était introduit sur le court un fumigène à la main. Mais ils ne seront pas jugés, en tout cas, pas tout de suite.

Le tribunal correctionnel de Paris a en effet prononcé jeudi soir la nullité de leurs placements en garde à vue. La raison ? Leurs droits ne leur ont pas été notifiés dans les temps légaux, c'est-à-dire immédiatement après l'interpellation. Pour se défendre, le parquet avait argué que leur transfert au commissariat du XVIe arrondissement de Paris avait pris du temps. Mais les avocats des quatre jeunes hommes ont réussi à se faire entendre dès l'ouverture de l'audience.

Prochaine étape, la cour d'appel ?

Le procès des quatre mis en examen pour "introduction de de fumigènes dans une enceinte sportive" a ainsi été purement et simplement annulé. Le tribunal correctionnel a estimé qu'il n'était "plus saisi ".

Cependant, le président a prévenu, s'adressant aux quatre jeunes hommes et à leurs avocats : "Je pense qu'il y aura appel du ministère public et que vous aurez à vous expliquer devant la cour d'appel ". Cette annulation pourrait donc n'être qu'un contretemps judiciaire.