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Affaire Ghosn-Dati : la ministre de la Culture fragilisée par plusieurs témoignages

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Article rédigé par franceinfo - S. Dollé, A. Lo Cascio
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Soupçonnée d’avoir pratiqué des activités de lobbying au Parlement européen pour le groupe Renault-Nissan, Rachida Dati est mise en examen depuis 2021. Sa défense est ébranlée par de nouveaux témoignages.

Une affaire embarrassante. Nommée ministre de la Culture en juillet 2023, Rachida Dati est mise en examen pour "corruption" et "trafic d’influence" dans l’affaire Renault-Nissan. La maire du 7e arrondissement de Paris a touché 900 000 euros du groupe automobile entre 2010 et 2012. La nature de son activité intéresse la justice. Selon la défense de la ministre, elle officiait au Maroc. Une version contredite par la justice, comme l’a révélé la cellule investigation de Radio France.

Une ligne de défense en question

"La justice n’a pas trouvé d’éléments matériels, de preuves, qui montreraient que Rachida Dati s’est rendue au Maroc, a travaillé au Maroc pour Renault", décrit la journaliste Élodie Guéguen. La ministre a assuré aux enquêteurs avoir aidé le constructeur français à s’implanter au Maroc. Des assertions non confirmées par plusieurs témoins interrogés par Radio France. Les avocats de la ministre n’ont pas répondu aux demandes d’entretien.

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