Accusations de viols: non-lieu pour Georges Tron
Accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), l'ex-ministre UMP avait dû quitter le gouvernement. Après un an d'enquête et sept mois après le réquisitoire, Georges Tron a donc bénéficié d'un non-lieu. Mais l'affaire ne se termine pas là. L'une de ses accusatrices va faire appel.
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Une ordonnance de 150 pages pour un non-lieu, dernier épisode en date d'une affaire qui a fait la Une des médias et qui a poussé un ministre à démissionner avant de perdre dans la foulée son siège de député.
Mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité,accusé par deux employés municipales de faits qui se seraient produits lors de séances de massage des pieds, Georges Tron s'était présenté en adepte de la réflexologie plantaire et avait nié des intentions sexuelles. Il a donc dû attendre près de trente mois avant d'obtenir un
non-lieu, en comptant les sept mois pris par les juges pour rédiger leur
ordonnance après les réquisitions du parquet d'Evry, le 15 mai dernier.
Un non-lieu requis par le parquet
Car même si le réquisitoire était très critique pour l'attitude de l'homme politique, dont le comportement "heurte la morale", c'est bien un non-lieu qui avait été demandé, en partie faute de preuves. Un réquisitoire qui a donc finalement été suivi par les juges.
"L'ordonnance est entachée d'une erreur" selon l'avocat d'une des victimes
Mais l'affaire n'est pas terminée car l'une deux employées municipales de Draveil va faire appel. "L'ordonnance ne répond pas aux questions qui lui ont été posées. Ma cliente va interjeter appel devant la chambre de l'instruction" , a affirmé Vincent Ollivier, l'avocat de Virginie Faux. "L'ordonnance conclut à un non-lieu pour des faits de viols aggravés sur ma cliente en date du 4 janvier 2010. Or il s'agit de faits qui sont survenus en novembre 2009. En janvier, il s'agissait d'agression sexuelle. L'ordonnance est entachée d'une erreur" . Et il s'est dit "profondément scandalisé " par un document "exclusivement à décharge".
Après leur mise en examen, Georges Tron, 54 ans, et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle
judiciaire. Elle aussi a bénéficié d'un non-lieu.
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