Avortement : 50 ans après la loi Veil, des personnalités politiques et artistiques appellent à réhabiliter les femmes "injustement condamnées"
"Nous ne pouvons oublier celles qui ont été condamnées par des lois iniques", écrivent notamment l'autrice Annie Ernaux, l'actrice Anna Mouglalis et la sénatrice socialiste Laurence Rossignol dans une tribune publiée par "Libération".
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Cinquante ans après la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), un collectif de personnalités politiques, artistiques et féministes appelle, dans une tribune publiée jeudi 16 janvier dans Libération, à la réhabilitation des femmes "injustement condamnées" pour avoir avorté avant la loi Veil, promulguée le 17 janvier 1975. "Nous ne pouvons oublier celles qui ont souffert, celles qui sont mortes des suites d'avortement clandestin et plus encore, celles qui ont été condamnées par des lois iniques", écrivent notamment l'écrivaine et prix Nobel de littérature Annie Ernaux, la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert ou encore l'actrice Anna Mouglalis.
"Nous, militantes, chercheuses, élues, demandons la réhabilitation des femmes injustement condamnées pour avortement", estiment les signataires de la tribune, parmi lesquelles figurent également la comédienne Laure Calamy, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol et la présidente du Planning familial Sarah Durocher.
"Réhabiliter ces femmes avortées, c'est reconnaître qu'elles ont été condamnées injustement."
Les signataires de la tribunedans "Libération"
"Il s'agit de restaurer leur dignité, mais aussi de leur redonner une digne place dans l'histoire des femmes et de leurs droits", poursuivent-elles.
Les signataires suggèrent de mettre en place "une commission indépendante" qui "pourrait être chargée de la reconnaissance et de la réparation, matérielle ou symbolique, des femmes injustement condamnées pour avortement". Elles citent comme modèle la proposition de loi votée par l'Assemblée nationale le 6 mars 2024 visant à reconnaître et réparer les préjudices subis par les personnes homosexuelles du fait des lois discriminatoires en vigueur entre 1942 et 1982.
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