Guet-apens homophobes en Seine-Saint-Denis : quatre mineurs en détention provisoire, un autre sous contrôle judiciaire
Neufs mineurs ont été déférés dans deux affaires distinctes en Seine-Saint-Denis. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé des personnes homosexuelles, après leur avoir donné rendez-vous via des applications de rencontres.
Neuf mineurs ont été déférés et présentés à un juge, soupçonnés d'avoir agressé des personnes homosexuelles en leur tendant des guet-apens sur des applications de rencontres, dans deux affaires distinctes. Quatre ont été placés en détention provisoire, un autre est sous contrôle judiciaire, a appris jeudi 30 mai franceinfo auprès du Parquet de Bobigny.
Quatre mineurs ont été déférés puis placés en détention provisoire dans une première affaire qui s'est déroulée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) les 15 et 17 avril 2024. L'enquête est ouverte pour "viol avec actes de torture et barbarie et commis en raison de l'orientation sexuelle vraie ou supposée", "vols et recel en bande organisée", "violences", "extorsion", "diffusion d’un enregistrement d'images relatives à la commission d'une infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité de la personne", "enlèvement et séquestration et escroquerie". Dans ce cas de figure, les victimes avaient pris contact avec des interlocuteurs pour un rendez-vous via Telegram ou Snapchat.
Contrôle judiciaire et mesures éducatives pour cinq collégiens
Dans la seconde affaire, cinq suspects, des collégiens scolarisés dans deux établissements différents d'Aulnay-sous-Bois, sont soupçonnés d'agressions qui se sont déroulées au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) les 23, 24 et 28 avril. Les victimes avaient pris contact par l'application Grindr. Ils ont été présentés devant un juge des enfants pour "vols avec violences commis en raison de l'orientation vraie ou supposée", "vols avec violences et violences aggravées par trois circonstances" (réunion, guet-apens, orientation sexuelle vraie ou supposée). L'un a été placé sous contrôle judiciaire, les quatre autres font l'objet d'une mesure éducative judiciaire provisoire, dont l'interdiction de contact entre eux ou avec les victimes et le respect d'un couvre-feu.
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