Soupçons de viol collectif sur une étudiante : trois ex-rugbymen de Grenoble seront rejugés en appel en mars 2026

L'Irlandais Denis Coulson, le Français Loïck Jammes et le Néo-Zélandais Rory Grice seront rejugés en appel devant la cour d'assises de Charente, à Angoulême. Ils avaient été condamnés en première instance en décembre 2024.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Isère
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Montage photo des anciens joueurs de rugby Denis Coulson, Loïck Jammes et Rory Grice. (AFP)
Montage photo des anciens joueurs de rugby Denis Coulson, Loïck Jammes et Rory Grice. (AFP)

Trois ex-rugbymen de Grenoble, condamnés en décembre 2024 en première instance à des peines de 12 à 14 ans de réclusion criminelle pour avoir violé une jeune femme, en 2017 à Bordeaux (Gironde), seront rejugés en appel en mars 2026, a appris lundi 12 mai "ici Isère" (ex-France Bleu) auprès de sources concordantes. 

L'Irlandais Denis Coulson, le Français Loïck Jammes et le Néo-Zélandais Rory Grice seront rejugés en appel devant la cour d'assises de Charente, à Angoulême. Ce deuxième procès se tiendra du 25 mars au 3 avril 2026. Cette information a été confirmée à "ici Isère" par l'avocate de la partie civile et l'un des avocats de la défense. 
 
Les trois anciens rugbymen grenoblois avaient été condamnés en première instance par la cour d'assises de Gironde, le 13 décembre dernier, à 12 ans de réclusion criminelle pour Rory Grice, et à 14 ans pour Loïck Jammes et Denis Coulson. À l'heure actuelle, ils sont tous les trois incarcérés à la maison d'arrêt de Gradignan. 

Les rugbymen assurent qu'elle était consentante

Le 12 mars 2017 au matin, la victime, âgée alors de 20 ans, avait quitté en larmes un hôtel de Mérignac, en périphérie de Bordeaux, où l'équipe de Grenoble avait séjourné après sa défaite contre l'Union Bordeaux-Bègles. L'étudiante avait porté plainte, déclarant avoir rencontré des joueurs dans un bar et les avoir suivis en discothèque lors d'une soirée très alcoolisée, sans se souvenir de la suite. Elle ajoutait s'être réveillée le lendemain, nue sur un lit avec une béquille dans le vagin, entourée de deux hommes nus et d'autres habillés.  
 
Coulson, Jammes et Grice ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme mais assurent depuis le début qu'elle était consentante, prenant même des initiatives, version maintenue au procès. 

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