Le "violeur de Tinder" Salim Berrada a été condamné en appel à 20 ans de réclusion
La peine de cet ex-photographe marocain est assortie d'une obligation de quitter définitivement le territoire.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/10/02/080-hl-rmilani-2878868-68decc79f062d243796874.jpg)
Salim Berrada, surnommé par les médias "le violeur de Tinder", a été reconnu coupable à Créteil d'avoir violé et agressé sexuellement 17 femmes rencontrées en ligne, et condamné en appel à la peine maximale de 20 ans de réclusion, jeudi 2 octobre. En première instance, il avait été condamné à 18 ans de prison.
Cet ex-photographe marocain, qui attirait ses victimes chez lui via des messages sur les réseaux sociaux ou sites de rencontre, prétextant une séance photo, a précisément été reconnu coupable de 13 viols et 4 agressions sexuelles, entre 2014 et 2016. Il est resté impassible à l'énoncé du verdict de la cour d'assises d'appel du Val-de-Marne, debout dans son box vitré. Sa peine est assortie d'une obligation de quitter définitivement le territoire.
La cour est allée au-delà des réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé 18 ans de réclusion, et l'a condamné à la peine maximale qu'il encourait. Selon le président Bertrand Grain, qui a lu le nom de toutes les plaignantes, la cour a été "convaincue de la soumission chimique" ou de "l'état de sidération" des victimes. Il a souligné "la gravité extrême des faits reprochés" et le "caractère sériel" de ces crimes courant sur une période de deux ans.
"Tu es un gâchis"
Il a par ailleurs dépeint un homme à la "personnalité inquiétante" et au "mode opératoire systématique pour attirer de jeunes femmes à son domicile". Il a pointé son "absence de remise en cause", lui qui a tout nié, arguant que les relations avec ces femmes étaient consenties ou n'ont pas existé. Bertrand Grain a surtout rappelé le "traumatisme durable et élevé des victimes".
Lorsque le président a déclaré l'audience terminée, des "merci !" se sont élevés du banc des parties civiles, qui sont tombées dans les bras les unes des autres, éclatant en sanglots pour certaines. Au moment de quitter le box, l'une des plaignantes a interpellé Salim Berrada : "Tu avais tout pour toi. Tu es un gâchis. Tu as décidé de t'autodétruire et de détruire les autres", lui a-t-elle asséné.
À regarder
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter