Hérault : une commune sous le choc après l’arrestation d’une assistante d'école maternelle pour viols sur enfants

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Article rédigé par France 2 - N. Acloque, V. Chatelier, S. Dauba, Z. Berkous, J. Boulesteix, France 3 Régions, L. Latour - Édité par l'agence 6Medias
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À Vic-la-Gardiole, petite commune de l’Hérault, une femme de 59 ans, qui travaillait comme assistante à l’école maternelle, a été mise en examen et écrouée pour viol et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Les faits se seraient déroulés tout au long de l’année scolaire.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Derrière les grilles de cette école, une Atsem aurait violé et agressé sexuellement plusieurs enfants tout au long de l'année scolaire. La femme a été mise en examen et écrouée dans la maison d'arrêt de Nîmes. Dans la petite commune de Vic-la-Gardiole, 3 500 habitants, les parents sont sidérés. "On va être très très vigilants. Pour l'instant, je n'ai aucune inquiétude particulière pour ma propre fille. mais je suis bouleversé par les autres enfants où là, les faits sont avérés et on imagine la souffrance des enfants et des parents", témoigne Thierry Serves, parent d'élève.

Une petite fille aurait raconté à ses parents début juillet avoir subi des attouchements et été violée par l'ATSEM de leur école selon nos confrères de Midi Libre. Puis, les parents d'un petit garçon porte plainte à leur tour. Au total, selon le procureur, neuf enfants de 3 à 4 ans auraient été agressés sexuellement ou violés pendant la sieste. Mais les enquêteurs étudient d'autres cas.

"Il va falloir mesurer les traumatismes"

La suspecte, âgée de 59 ans, est agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM). Elle n'a aucun antécédent judiciaire et habite dans la commune. La femme vivait dans le village depuis de nombreuses années. Une de ses voisines, Adrienne d'Amato, décrit une personnalité atypique : "Ça fait un moment qu'elle habite là. On n'a pas eu de problème, jamais, avec elle, à part son bruit l'été, parce qu'elle a des moeurs un peu particulières, mais toucher aux enfants, j'aurais jamais pensé, quoi".

Elle aurait travaillé auparavant pour la ville de Montpellier pendant 10 ans. Le maire nous indique n'avoir eu connaissance d'aucun signalement la concernant, ni de sa hiérarchie, ni des familles. Les parents d'élèves ont pu être reçus par l'association France Victimes. "Les parents sont dévastés, évidemment, parce qu'on vient de s'en prendre à leurs enfants dans le cadre de faits possiblement criminels. Et puis, les enfants, il va falloir mesurer les traumatismes et va falloir mesurer leur capacité exprimer ce qui s'est passé", assure Jérôme Moreau, vice-président et porte-parole de la fédération France Victimes.

L'assistante d'école maternelle conteste fermement les faits qui lui sont reprochés. Elle encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.

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