Amazon France retire de son site des poupées sexuelles à l'effigie d'enfants
La commercialisation de ces poupées sur le site de vente en ligne avait été dénoncée par une association de victimes.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/08/17/phpYmZvmo.jpg)
La mobilisation a payé. Amazon a retiré de son site des "poupées sexuelles à l'effigie d'enfants", après les plaintes d'associations, a déclaré lundi 17 août le secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et des familles, Adrien Taquet, sur Twitter.
Ce qu'AmazonFrance a immédiatement fait en s'engageant à rester vigilant. Bannir la pédocriminalité de notre société est de la responsabilité de chacun.@cedric_o @E_DupondM @GDarmanin
— Adrien Taquet (@AdrienTaquet) August 17, 2020
"Bannir la pédocriminalité de notre société est de la responsabilité de chacun", a encore déclaré Adrien Taquet, qui doit mettre en place à l'automne une "commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants", comme il l'avait annoncé début août.
Amazon assure que la protection des enfants est "une priorité"
"La protection des enfants et adolescents est une priorité pour nous, a de son côté réagi Amazon France dans un message à l'AFP. Tous les vendeurs partenaires sont tenus de suivre nos politiques de vente et toute infraction entraîne l'application de mesures appropriées, lesquelles comprennent notamment la suppression potentielle du compte du vendeur".
⚠️⚠️ AIDEZ-NOUS à signaler aux autorités ces poupées sexuelles pédophiles qui ont l'aspect d'un jeune enfant et qui sont en vente libre sur le site @AmazonFrance . Détails ci-dessous ⬇️⬇️⬇️
— AIVI #inceste #JeSuisVictime #Iwas (@Asso_AIVI) August 15, 2020
L'Association internationale des victimes de l'inceste avait alerté samedi sur son compte Twitter au sujet de ces "poupées sexuelles pédophiles qui ont l'aspect d'un jeune enfant", des objets "illégaux car l'article 227-23 du Code Pénal interdit la représentation d'un mineur lorsque cette représentation présente un caractère pornographique". L'association, qui a salué "l'intervention rapide" d'Adrien Taquet, rappelle en outre que le cas s'était déjà posé en 2018 sur Amazon, au Royaume-Uni cette fois.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter