Cet article date de plus de neuf ans.

"Haine anti-flics" : des policiers rassemblés à Paris et partout en France

Les policiers sont dans la rue,ce mercredi, pour dénoncer la "haine anti-flics" en marge de la mobilisation contre la loi Travail.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/05/2016 10:26 Mis à jour le 18/05/2016 13:59

Temps de lecture : 2min

(Les policiers manifestent place de la République contre la "haine anti-flics" ©tweet Gaele Joly)

Après deux mois d'affrontements parfois violents en marge de la mobilisation contre la loi Travail, le premier syndicat de police Alliance a convié les policiers, hors service et en civil, à des rassemblements statiques dans une soixantaine de villes ce mercredi.

Le plus important rassemblement de policiers a eu lieu sur la très symbolique place de la République à Paris. Un millier de participants, 7000 selon les organisateurs. Eric Ciotti du parti Les Républicains, Marion Maréchal-Le Pen ou encore Gilbert Collard du FN étaient présents pour soutenir les policiers.

250 policiers se sont également rassemblés à Toulouse, entre 200 et 300 devant le commissariat de Dijon. 200 à Marseille et Bordeaux, 300 à Nantes. Près de 80 au Mans.

Le reportage de Claude Cordier à Lyon

Olivier Boy, en direct de la place de la République à Paris

"Haine anti-flics" : manif et contre-manif à Paris, le point avec @olivierboy https://t.co/9lrMGTTFYv
— France Info (@franceinfo) May 18, 2016

Contre-manifestation à Paris qui dégénère

A Paris, entre 200 et 300 contre-manifestants dénonçant les violences policières ont été maintenus par les force de l'ordre à l'extérieur de la place de la République. Ils ont scandé des slogans comme "tout le monde déteste la police ". Il y a eu quatre interpellations. En marge de cette contre-manifestation, une voiture de police a été incendiée . Une enquête en flagrance pour tentative d'homicide volontaire est ouverte.

Les forces de l'ordre ont notamment été mises en cause après qu'un jeune homme a perdu un œil, fin avril à Rennes, et une trentaine d'enquêtes de l'IGPN, la "police des polices", ont été ouvertes.

Yves, habitant de Montreuil, est très en colère contre l'attitude des forces de l'ordre